HSBC s’invite en plein Paris à travers un laboratoire réservé aux opérations de commerce international. À ce jour, une application mobile moderne est déjà mise au point par l’équipe, en collaboration avec des startup. Très prochainement, d’autres projets verront également le jour. Pour l’heure, ils sont encore au stade expérimental.
HSBC a mis au point un laboratoire d'innovation au service des opérations de commerce international. Située à La Défense (92), la structure intègre un réseau mondial. Fonctionnant selon un mode collaboratif, elle est opérationnelle depuis à peu près un an.
Parmi ses principaux axes de recherche et d'expérimentation, figurent l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, le big data, ou encore le blockchain.
À sa tête se trouve Béatrice Collot, directrice trade finance et affacturage de HSBC France. S’appuyant sur un partenariat avec des Fintech, l’établissement a pour mission de mettre au point de nouvelles solutions visant à simplifier les opérations de financement relatives au commerce international et à l'affacturage.
Son équipe est constituée des membres de l'équipe de trade finance. Depuis l’ouverture du laboratoire, près de 50 collaborateurs ont déjà fait le détour.
Grâce à la contribution d'une cinquantaine de collaborateurs, ainsi que des startup, le laboratoire d’HSBC à Paris a déjà lancé une nouvelle application mobile. Les trésoriers d'entreprise seront les premiers à y trouver leur compte.
En effet, l’application pour le moins innovant permet de faire un suivi en temps réel de l’évolution du traitement des opérations de commerce international. À noter qu’elle compte déjà 3 000 entreprises utilisatrices et plusieurs millions d'utilisateurs répartis dans cinq pays.
Le laboratoire d’HSBC a également une douzaine d’autres projets encore à l'état de POC (proof of concept), c’est-à-dire au stade expérimental. Ils sont développés en collaboration avec des jeunes pousses du secteur. On note, par exemple, un dispositif reposant sur la blockchain pour l'affacturage, sur un système de « smart container » dans l'IoT, ou encore sur l'automatisation du traitement des documents papiers.
Dans la catégorie de l’IA (intelligence artificielle), l’équipe recourt à des techniques de machine learning pour traduire automatiquement certains documents. Cette démarche permet un gain de productivité et de transparence significatif.
En termes de big data, le laboratoire a choisi de s’allier avec Semsoft, startup basée à Rennes et issue du centre de recherche d'Orange. Cette collaboration a pour objectif de simplifier les opérations de contrôle sur les containers.
Celles-ci se font en référence à un système interne, mais également à des données recueillies auprès des douanes, des assureurs, des bureaux maritimes, ou encore des équipes de contrôle qualité du chargement des bateaux. En tout, environ 19 systèmes sont consultés pour finaliser le contrôle d'un bateau.