Les divers moyens de financement de trésorerie des PME

 Un professionnel en gestion des finances d'entreprise

Généralement, l’exploitation d’une entreprise dépend de l’état de sa trésorerie. Avec des excédents, elle permet au dirigeant d’investir pour une perspective meilleure. En cas de déficit, elle risque de mener la société à la faillite. D’où l’importance de la mise en place d’une excellente ressource de financement afin de se préparer à toutes les éventualités.

Pour les entrepreneurs, une bonne santé de la trésorerie de leur entreprise est une priorité absolue. En effet, les activités courantes pour l’exploitation d’une société dépendent essentiellement de ce facteur. Avec un bon budget, une PME sera en mesure de se développer, d’embaucher de nouveaux employés.

Mais il arrive aussi qu’un déficit budgétaire fasse irruption. Dans des cas chroniques, la situation risque d’obliger l’établissement à déposer le bilan ou à mettre les clés sous la porte.

Pour se préparer à toutes les éventualités, un dirigeant se doit d’avoir une connaissance approfondie des différents outils qui lui permettront de financer ses projets.

Un outil pour consolider la comptabilité et la finance : le leaseback

Il s’agit d’un système financier avantageux pour les PME. Un crédit professionnel à la portée de toutes les entreprises, qu’importe leur secteur d’activité ou leur chiffre d’affaires.

La cession-bail ou communément connu sous le nom de leaseback est idéale pour les structures en quête de ressources pérennes pour leur développement. Le plus intéressant, c’est que les risques d’endettement sont quasiment nuls.

Pour tout dire, ce procédé permet d’obtenir de la liquidité dans les plus brefs délais. Il suffit que le propriétaire passe un accord de vente d’équipements auprès d’un leaser ou d’une institution de crédit-bail. Des biens qu’il pourrait ensuite reprendre et utiliser grâce à la location.

Un moyen pour faire face à l’imprévu : le découvert autorisé

Parfois, la trésorerie d’une petite et moyenne entreprise doit faire face à des besoins récurrents et imprévus. C’est dans ces moments difficiles que le découvert autorisé prend tout son sens. S’apparentant à la facilité de caisse, ce type de prêt permet d’obtenir un financement renouvelable. De plus, sa mise en place est très rapide.

Pour en profiter, l’établissement doit présenter un état financier fiable. C’est la condition requise par les banques. Elles exigent également un contrat séparé ou une convention de compte.

Une option pour pallier les déficits de trésorerie : le Dailly

Cette fois, il est question de prêt professionnel de trésorerie, basé sur la loi Dailly. Cette législation permet de rassembler de nombreuses créances commerciales pour n’en faire qu’un seul et unique bordereau. Il s’agit d’un transfert de dettes qui sera pris en charge par une entité bancaire.

L’objectif de cette source financière à court terme serait d’obtenir un nantissement afin de permettre à l’entreprise de bénéficier de plus de souplesse et de réactivité.

Ce type de mobilisation est spécialement dédié aux créances professionnelles comme les facturations émises sur les clients. Aucun accord de ces derniers n’est requis lors du transfert de la dette.

Une solution pour recouvrer les créances de l’entreprise : l’affacturage

L’ affacturage est un crédit à court terme adressé aux PME exerçant dans le secteur B to B. Ainsi, ces dernières ont la chance d’assurer le développement de leur projet tout en s’assurant une trésorerie fiable et pérenne. Le concept est simple, le recouvrement des créances commerciales de la société est pris en charge par l’affactureur (établissement financier).

Dans ce domaine, plusieurs choix sont disponibles. Il peut s’agir d’affacturage classique, confidentiel (non notifié), inversé (reverse factoring) ou encore l’affacturage semi-confidentiel (notifié non géré).

Grâce à ces services, les entrepreneurs peuvent obtenir un financement ou profiter d’une meilleure gestion du poste client. Ils peuvent également bénéficier d’une assurance-crédit.

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