La pérennité d’une entreprise est facile avec les stratégies adéquates

Réunion d'entreprise

Les jeunes entreprises ont de plus en plus de mal à intégrer le marché. Bon nombre de sociétés, toutes tailles confondues, sont contraintes de fermer leur établissement bien avant d’atteindre leur sixième année. D’autres ne tiennent même pas jusqu’à leur second anniversaire. Différents facteurs expliquent cette situation. Certaines initiatives sont préconisées afin d’y remédier.

Les raisons pour lesquelles le taux de survie des jeunes entreprises est faible sont nombreuses. Les entrepreneurs ont du mal à surmonter les différents obstacles quant à la création de leur projet. En effet, le quart des établissements nouvellement fondés ferment leur porte avant deux ans d’activité tandis qu’une moitié se déclare faillite avant six ans.

Certaines mesures permettent d’éviter cette situation. La première requiert de plus amples études en vue de la création de sa société. La seconde étape consiste à trouver de meilleurs moyens d’accompagnement lors de sa constitution. Et surtout, ne pas oublier que l’investissement initial joue un rôle fondamental dans le cadre du lancement de son projet.

D’importantes mesures de survie

Les entreprises instaurées en France sont estimées à 3,82 millions actuellement. Elles sont représentées par des enseignes de toutes tailles quoique la majorité d’entre elles sont des TPE et des PME. Selon une étude de l’Insee, plus de 554 000 sociétés ont été fondées en 2016. Ce qui veut dire que le nombre de projet d’entrepreneuriat mis en route a augmenté de 6%, en comparaison aux résultats de l’année précédente.

Cette hausse est expliquée par le nombre élevé de chômeurs qui se lance dans la création de leur propre emploi. Ceux de la catégorie A sont aujourd’hui comptés à plus de 3,4 millions, à en croire le dénombrement du premier trimestre 2018.

D’après l’OCDE, 44% d’entre eux sont à la recherche de travail depuis de longue période. De ce fait, la concurrence est de plus en plus rude concernant la recherche de financements, de partenaires et de clients.

Il est donc conseillé de ne pas sauter la phase de réflexion avant le lancement de son entreprise.

Cela permettra à l’entrepreneur de s’assurer du succès de son projet ainsi que de ses compétences en tant que leader. Mais encore, le créateur peut recourir à l’aide des spécialistes dans le domaine (avocat, expert-comptable, consultant en pilotage d’entreprises ou cabinet d’études de marché) ou à d’autres supports d’accompagnement.

Le rôle de l’investissement initial est fondamentale

Les entrepreneurs doivent bénéficier de certaines ressources financières en vue de favoriser la pérennité de son entreprise. Mais la recherche du local commercial et l’acquisition du stock sont primordiaux avant de pouvoir passer à l’étape de la reconstitution de trésorerie.

Cette dernière pourra prendre plusieurs jours et même plus après l’ouverture de l’enseigne. Dans le commerce des services, les salaires sont déduits des gains de la société avant qu’on puisse établir le chiffre d’affaires réel.

Ainsi, le besoin en fonds de roulement doit figurer dans les premiers calculs de l’entrepreneur. C’est un élément essentiel dans l’administration de la trésorerie. Plus précisément, il joue un rôle fondamental sur le paiement des fournisseurs, des salariés et des autres dépenses de la société.

L’étude de l’Insee en 2015 montre qu’excéder les 40 000 euros d’investissement initial augmente considérablement les chances de survie d’une entreprise. Il s’agit toutefois d’une estimation moyenne car cette somme variera selon le contexte.

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