Les magasins de jouets physiques ne font plus le poids face aux sites e-commerce. La Grande Récré fait partie de ceux qui ont enregistré un net recul de leurs ventes au cours des dernières années. Une cinquantaine de ses boutiques, classées parmi les moins rentables, seront bientôt fermées en France.
Important L’avènement des sites e-commerces a porté un sérieux coup aux professionnels de la vente de jouets.
Si aux États-Unis, Toys’R’Us a dû fermer de nombreux magasins pour cette raison, en France, c’est Ludendo, propriétaire de La Grande Récré, qui en fait les frais.
Toutefois, outre la forte concurrence engendrée par Internet, les mauvais résultats de fin d’année 2017 auront fini par achever la société.
Important Ludendo est en redressement judiciaire depuis mars, date de la déclaration de la cessation de paiement par la direction.
Cette démarche a été entreprise dans l’objectif de mieux préparer son plan de marche opérationnel pour la période d’observation de six mois et de trouver le financement nécessaire. Les banques lui ont en effet refusé la ligne de crédit de 75 millions d’euros destinée à répondre à son besoin de trésorerie.
Pour l’instant, le résultat opérationnel de Ludendo est toujours positif. La poursuite des activités est d'ailleurs assurée pendant presque toute la période d’observation.
Important L’une des plus grosses conséquences des problèmes financiers de Ludendo et de la concurrence des commerces de jouets en ligne sera la suppression de plus de cinquante points de vente (53 en tout) La Grande Récré en France.
Ils seront choisis en fonction de leur rentabilité.
Sur les 252 boutiques présentes dans l’Hexagone, 199 seront épargnées, incluant 88 franchisés. 260 salariés de La Grande Récré, plus environ 60 personnes travaillant au siège social, risquent de perdre leur emploi. La fermeture devrait se faire assez rapidement, mais de manière progressive.
La décision du tribunal de commerce concernant le plan de sauvegarde est attendue prochainement. De la validation des mesures prévues pourra également dépendre l’avenir des magasins qui resteront ouverts.
