Alten est un exemple à suivre en termes de gestion

Capture ecran du site Alten

Alten se porte mieux que jamais avec un chiffre d’affaires qui effleure les 2 milliards d’euros. Classé troisième parmi les plus grands cabinets de conseil en technologie de l’information en France, le groupe doit son succès à une gestion intelligente de son président et actionnaire Simon Azoulay. Il est à noter que ce dernier détient 15% du capital.

Face à ses 2 principaux rivaux Capgemini et Altran, Alten ne montre aucun signe de faiblesse.En effet, en l’espace de 10 ans, le chiffre d’affaires du groupe a été multiplié par trois. Si celui-ci était de 701 millions d’euros en 2007, dis ans après il a atteint la somme phénoménale de 1,975 milliard d’euros.

Le cabinet, n’ayant recours ni à l’émission de nouvelles actions ni à l’endettement, finance par ses propres moyens ses efforts de développement.

Par ailleurs, malgré les multiples acquisitions, les bons retours sur investissement réalisés chaque année ont permis à l’enseigne de stabiliser le nombre de ses actions et de respecter les marges d’exploitation.

Une méthode de gestion bien pensée

Considérée comme classique dans le secteur, la stratégie de développement d’Alten est un mélange de croissance organique. Le groupe voue sa réussite en conjuguant un strict contrôle des coûts avec une offre de services à haute valeur ajoutée.

Ainsi, bien que les ingénieurs perçoivent un salaire moyen, en contrepartie, ces derniers bénéficient d’une rapide évolution de poste. Selon la devise de Simon Azoulay, les petites fuites font couler les grands bateaux.

Le chiffre d’affaires récolté est réparti de manière équitable entre la France et l'international (essentiellement en Europe). Par ailleurs, le cabinet veille à ce que le portefeuille des clients soit bien diversifié. L’entreprise s’intéresse particulièrement au secteur de l’automobile, de l’aérospatial et à la modernisation des services publics.

Les observateurs suivant de près l’évolution de cette société pensent qu’une acquisition de grande envergure réalisée à un prix intéressant et la poursuite d’une tendance prometteuse dans les différentes industries servies par Alten seraient des moyens de la valoriser encore plus.

Réajuster le profit cash pour ne pas être pénalisé

Alten bénéficie d’une position financière excellente, cependant étant donné son implication massive dans la stratégie de croissance externe, les investissements en immobilisations dépassent de loin les amortissements.

Ainsi, afin de mieux estimer la profitabilité réelle de l’entreprise, le groupe estime qu’il est plus judicieux de s’intéresser sur le profit cash plutôt que de se fier sur le résultat net comptable. En effet, le « free cash-flow » inclut l’intégralité des sorties de liquidité, d’acquisitions et d’ajustements du  besoin en fonds de roulement.

Dernièrement, un besoin pressant de fonds de roulement a coûté 78 millions d’euros à Alten sur ses revenus. Mais le groupe a réussi à rattraper la mise grâce à une capitalisation boursière de 2,9 milliards d’euros et à un réajustement de son profit cash à 115 millions d’euros. Une initiative qui lui a permis d’obtenir un rendement sur bénéfice de 4%.

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