La HSBC teste la blockchain sur l’affacturage

batiment HSBC

Sur les quatre derniers mois, la HSBC a testé la technologie blockchain sur son activité d’affacturage. L’expérimentation a été menée en collaboration avec l’assureur-crédit Euler Hermes. Les deux groupes ont réalisé des simulations d’émissions de factures entre des entités factices et des opérations commerciales.

Des simulations et quelques essais en conditions réelles

Les simulations ont été effectuées sur la blockchain à la base de la cryptomonnaie Ethereum. Le scénario met en œuvre deux relations bilatérales, en prenant l’exemple d’une entreprise ayant conclu un contrat d’assurance-crédit auprès de l’assureur Euler Hermes et un contrat d’affacturage pour la filiale française de la HSBC. La relation entre l’assureur-crédit et le factor clôt le triangle.

Important Grâce à la blockchain, ces différents acteurs se retrouvent automatiquement à un même niveau d’information.

C’est-à-dire qu’ils accèdent aux mêmes données aux mêmes moments. La technologie permet :

  • de réduire le nombre d’échanges que le client doit opérer ;
  • de sécuriser les financements ;
  • de limiter le temps de traitement.

Selon Olivier Sabineu, le premier responsable de l’affacturage chez HSBC, il s’agit de la première expérimentation du genre en France. La HSBC projette de tester cette solution dans des conditions réelles à moyen terme.

Déjà, le 14 mai dernier, la maison mère de la banque, avec sa concurrente ING, avaient traité une transaction commerciale en recourant à la blockchain pour Cargill, le géant américain des matières premières agricoles, qui rencontrait des problèmes de lettre de crédit.

Tester les innovations technologiques, la HSBC déploie d’importants moyens

En tout, le « Trade Innovation Lab » de la filiale française de la HSBC gère une douzaine d’expérimentations. La banque se sert notamment de cet espace de travail pour tester les apports des nouvelles technologies sur ses métiers, dont l’intelligence artificielle et le Big Data.

L’établissement dispose également d’un autre laboratoire d’innovation à Singapour, où il mène des recherches principalement sur les solutions de trésorerie et de paiements.

Dans ces études, la HSBC privilégie le travail collaboratif. En plus des collaborateurs de la banque, des fintechs, des universitaires et des clients apportent leurs contributions aux travaux de ces laboratoires.

La HSBC soutient par ailleurs les start-ups de la technologie financière. Le groupe y consacre un budget conséquent, de l’ordre de 250 millions de dollars.

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