E-affacturage, une nouvelle forme de l’affacturage

 Gestion de factures d'entreprise

Rapidité, simplification et digitalisation, ce sont désormais les principaux axes de développement des factors. La digitalisation – et par conséquent, la dématérialisation des factures – atteint aujourd’hui un niveau tellement avancé que les factors historiques et certaines fintechs vont jusqu’à qualifier leurs offres d’e-affacturage. Pour les factors, le défi est de rendre le process plus rapide et le parcours client plus fluide. De l’affacturage vers l’e-affacturage, cette évolution répond aux nouvelles exigences des entreprises, qui sont : la rapidité, la souplesse et la simplicité.

Vers la digitalisation de l’affacturage

Les besoins des entreprises sont en perpétuelle évolution, il en va de même pour le marché de l’affacturage

Sébastien Ferdinand, directeur des relations clientèle chez BNP Paribas Factor.

Selon lui, c’est la raison pour laquelle le factor poursuit la digitalisation et la simplification de ses offres. La rapidité d’exécution étant primordiale. BNP Paribas Factor se targue aujourd’hui d’être capable de répondre aux besoins de financement des grands comptes ou PME, dans la journée.

Important Améliorer l’image de l’affacturage afin de capter la masse des PME, c’est en quelque sorte le principal enjeu de la digitalisation.

Mais face aux efforts de digitalisation des factors, les clients doivent suivre. Ce n’est pourtant pas encore le cas pour toutes les entreprises, mis à part les grands groupes qui sont tous déjà dématérialisés.

Depuis la loi Macron, la dématérialisation des factures est devenue obligatoire pour tous les acteurs du marché d’ici 2020. Une situation qui peut poser problème aux petites entreprises.

D’après les explications de Béatrice Collot, directrice générale de HSBC Factoring,

95 % des factures que l’établissement prend en charge sont aujourd’hui dématérialisées. Et, le factor travaille sur le développement d’une solution de dématérialisation des factures pour les 5 % qui restent.

Béatrice Collot.

Crédit Agricole Leasing & Factoring (CALF) observe la même tendance. Ce factor n’entend pas s’arrêter au lancement de Cash in time, une offre 100 % digitale, il continue de proposer des offres d’affacturage classique, et en même temps, travaille sur la numérisation de certaines fonctionnalités.

L’établissement a par exemple effectué d’importants investissements sur son extranet client, afin d’offrir un outil de gestion des contrats d’affacturage plus souple et plus performant. Selon Eugénie Aurange, directrice du développement des marchés de CALF,

la digitalisation est gage de simplicité et de transparence pour le client.

Eugénie Aurange.

L’e-affacturage, des solutions dématérialisées

Depuis peu, quelques grands factors proposent des offres d’e-affacturage. La solution Cash in time de CALF illustre parfaitement cette nouvelle tendance du marché. D’après les explications d’Eugénie Aurange,

Cash in time permet d’aller au-devant des PME et TPE qui ne recourent pas encore à l’affacturage, estimant, souvent à tort, que cette solution est trop complexe ou s’adresse uniquement aux entreprises proches de la faillite.

Eugénie Aurange.

L’objectif étant de répondre à leurs besoins de financement ponctuel, contrairement aux offres classiques qui s’adressent plutôt aux problématiques de plus long terme. Pour cet expert, bien qu’il s’agisse de besoins très différents, ces deux offres peuvent cohabiter. Le factor s’attend d’ailleurs à des échanges de clients entre les deux, en proposant les offres d’affacturages classiques aux clients de Cash in time.

C’est le cas également de BNP Paribas Factor avec la solution Finzy.

Il s’agit d’une offre 100 % digitale dédiée aux clients de notre réseau

Sébastien Ferdinand.

Dans ce cadre, le factor n’exige aucun papier, ni justificatif au client. « C’est on ne peut plus simple », précise le responsable. Le produit est désormais accessible auprès de BNP Paribas Factor et du réseau bancaire du groupe.

Ce qui fait la particularité de Finzy, c’est l’absence de contraintes sur le nombre de créances à céder. L’entreprise peut même céder une ou deux factures. Le picking sur les créances est donc tout à fait possible.

Le process est totalement automatisé et informatisé. Des conseillers se chargent de la validation, du conseil et de l’accompagnement des clients. Complémentaire à l’affacturage, la solution Finzy s’inscrit dans une stratégie qui vise à convaincre les entreprises d’adopter l’affacturage.

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