Boom du marché du factoring

 Factoring

Le secteur de l’affacturage affiche une santé insolente depuis quelques années. Une dynamique à rendre jaloux certains métiers de la banque. Selon les derniers chiffres, ce marché a frôlé les 7 % de croissance annuelle en 2017, en grande partie grâce à l’émergence de nouveaux acteurs numériques : les fintechs, lesquels ont contribué considérablement à la vulgarisation de cette solution auprès des entreprises.

Un marché en plein essor

En France, le marché de l’affacturage explose. On parle de 7 % de croissance annuelle depuis quelques années, et la tendance devrait encore se poursuivre pour 2018. Une performance qui ferait pâlir d’envie certains métiers bancaires. Et l’arrivée des acteurs numériques sur ce marché y est pour beaucoup.

Parmi les nouveaux entrants, l’on peut citer notamment Urica, Creancio, Aston iTrade ou encore Finexkap.

Face à l’émergence de cette nouvelle concurrence, les banques traditionnelles repassent à l’offensive. C’est le cas par exemple de Crédit Agricole Leasing & Factoring (Calef), filiale de la banque verte, qui vient de lancer une offre 100 % digitale.

  • Cette solution entièrement en ligne s’adresse à toutes les entreprises, de toutes tailles, qu’elles disposent ou non d’outils leur permettant de gérer leur poste client depuis un ordinateur ou une Smartphone.
  • La gestion des processus internes s’effectue désormais via un CRM avec la possibilité d’automatiser le traitement de milliers de factures papier ou numérisées.

Un secteur qui recrute

Dans le domaine de la banque, assurance et finance, les métiers du factoring font partie des plus gros pourvoyeurs d'emplois actuellement.

BNP Paribas Factor a par exemple annoncé avoir recruté 29 collaborateurs en 2017, dont la moitié pour des postes de chargés et de gestionnaires de clientèle, et prévoit d’embaucher une vingtaine de plus cette année.

Cette augmentation des embauches s’accompagne par ailleurs d’une hausse du niveau de qualification exigée par les employeurs.

Important Pour viser un poste dans les métiers de la relation client, le niveau bachelor (Bac+3) est désormais le minimum, alors que les recruteurs se contentaient auparavant d’un DUT en gestion (Bac+2).

Naturellement, les rémunérations suivent le même mouvement ascensionnel et deviennent plus attractives. Ainsi, un gestionnaire de portefeuille gagne aujourd’hui entre 30 000 et 38 000 euros bruts annuels, prime comprise ; alors qu’un responsable de clientèle peut être rémunéré à hauteur de 35 000 à 55 000 euros par an (rémunération fixe + variable).

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