
Le parc de logements sociaux en France est assez vétuste et pas encore étendu pour répondre à l’ensemble des besoins de la population. Il nécessite donc la réalisation de nombreux travaux de réhabilitation, mais également la construction de nouvelles habitations. Ceci représente un investissement important et le gouvernement a décidé d’octroyer des aides aux bailleurs sociaux afin qu’ils puissent résoudre cette problématique.
Les bailleurs sociaux ont un important travail à mener pour pouvoir répondre à la demande en logement qui ne cesse de croître et ont donc un besoin de trésorerie conséquent. Pour les accompagner et les aider à atteindre leurs objectifs, la Caisse des Dépôts vient d’annoncer qu’elle allait mettre à leur disposition une somme de 10 milliards d’euros, en plus des 15 milliards qui servent à financer le secteur chaque année.
Ainsi, 2 milliards vont être avancés sous la forme de prêt à taux zéro sur une durée de 20 ans afin de construire et de rénover. Les bailleurs vont également bénéficier de crédits à taux fixe à hauteur de 4 milliards pour financer leur évolution.
3 milliards vont en outre être débloqués pour répondre aux besoins de trésorerie et la Caisse des Dépôts va investir en fond propre pour 1 milliard.
Cet accompagnement devrait permettre de faire face à une forte demande de logements sociaux d’ici quelques années.
Le projet de loi Elan qui devrait être voté d’ici l’été met en avant la nécessité d’une réorganisation profonde du secteur des bailleurs sociaux afin de réduire et d’optimiser les coûts.
Important Ainsi, cette loi prévoit qu’ils doivent gérer un nombre minimum de 15 000 logements. Ceux qui n’atteignent pas ce chiffre vont donc devoir fusionner.
Le délai pour atteindre cet objectif est de 3 ans.
Ce projet de loi vise également à résoudre certaines problématiques en améliorant la gestion des logements en fonction des situations particulières des locataires. En effet, certains disposent d’habitation trop grande par rapport à leur besoin et d’autres ont de revenus qui dépassent dorénavant les plafonds fixés par voie réglementaire. Le processus d’attribution va aussi devenir plus transparent.