Le bénéfice net de NRJ Group dégringole de 40 % en 2017

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NRJ Group vient de publier ses résultats financiers et l’ambiance est loin d’être au beau fixe. Sur l’ensemble de l’exercice 2017, le groupe de médias français a vu son bénéfice net chuter de -40 %, plombé par ses branches radio et télévision. Et ce, alors que son activité s’est redressée au quatrième trimestre (+2,8 %).

Un bénéfice en fort repli

2017 a été une année difficile pour NRJ Group, qui chapeaute différentes stations de radio et de télévision comme NRJ, Nostalgie, Chérie FM, NRJ 12 ou Chérie 25.

Dans son communiqué publié le 15 mars dernier, le groupe a indiqué que son résultat opérationnel courant avait reculé de -6,2 % l’année dernière, pour s’établir à 27,3 millions d’euros.

Le résultat opérationnel de son pôle radio s’est élevé de son côté à 25,8 millions d’euros, en baisse de -21 %.

Important Un chiffre qui a été pénalisé par l’amende d’un million d’euros infligée par la CSA après la diffusion d’un canular.

Quant à sa branche « télé », celle-ci peine toujours à se relever. Malgré tout, sa perte opérationnelle courante s’est stabilisée (+0,3 %) par rapport à 2016, à 28,5 millions d’euros.

Important Ceci s’explique par la baisse des tarifs de diffusion TNT et la hausse de son chiffre d’affaires.

S’agissant de ses perspectives pour 2018, le groupe souhaite :

  • accroître l’audience de ses chaînes Chérie 25 et NRJ 12 ;
  • réduire les pertes opérationnelles de sa branche télévision, sans pour autant avancer de chiffres précis.

Un chiffre d’affaires en recul, mais une trésorerie en amélioration

NRJ Group a également vu son chiffre d’affaires reculer de -0,5 %, à 368 millions d’euros en 2017. Cependant, au dernier trimestre, son activité a progressé de +2,8 % à 107,6 millions d’euros, grâce à une hausse de +9,8 % du pôle TV entre octobre et décembre.

Enfin, le groupe a enregistré une forte hausse de sa trésorerie, en progression de +20,4 % pour s’établir à 192,1 millions d’euros.

Important Cette éclaircie s’explique par l’amélioration du besoin en fonds de roulement qui comprend la baisse des stocks et des engagements hors bilan de la « branche télé ».

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