Les résultats annuels 2017 de Fermentalg montrent une hausse du chiffre d’affaires sur un an, qui passe de 137 k€ à 170 k€. De son côté, le résultat opérationnel avant paiement en actions et éléments non courant s’affiche à -7,23 M€, en repli de 0,99 M€ par rapport à 2016. Il en résulte un déficit en légère baisse, à -7,27 M€, tandis que le résultat net global consolidé part du groupe s’établit à 7,26 M€ (soit -0,56 euro par action).
La trésorerie de Fermentalg s’est consolidée, l’activité ayant consommé 7,3 M€ au cours de l’exercice 2017, autant que l’année précédente. Les honoraires et autres charges non courantes ont diminué, compensant l’augmentation des investissements en R&D et propriété intellectuelle, ainsi que la montée en charge industrielle.
La variation du BFR a créé un besoin de trésorerie de 1,9 M€ (contre une majoration de 2 M€ en 2016). Pendant la même période, les investissements hors R&D ont chuté de -6,8 M€ à -1,1 M€.
Grâce au succès de deux levées de fonds, le spécialiste des microalgues clôture l’année avec une trésorerie disponible de 21,8 M€ (+6,1 M€ depuis le 31 décembre 2016) pour 41,2 M€ de capitaux propres. Les dettes financières, quant à elles, atteignent 8 M€, composés d’un emprunt obligataire convertible de 5 M€ et d’avances remboursables sur les programmes d’innovation.
En 2017, conformément à son plan commercial, Fermentalg a mis son premier produit sur le marché, une huile algale naturellement riche en Oméga-3, distribuée par la société européenne IMCD.
En parallèle, le projet de « puits de carbone » urbain et industriel destiné à purifier l’atmosphère, pour lequel la société girondine collabore avec le groupe Suez, a progressé de manière significative.
Enfin, elle a signé un partenariat stratégique avec la firme japonaise DIC Corporation, acteur majeur de l’industrie chimique mondiale, pour le lancement d’une protéine algale en 2019 et d’un premier colorant algal en 2020.
Ces deux produits se destinent au marché de la nutrisanté en complément des 3 gammes de produits algaux en cours de développement (Oméga-3, phycocyanine et protéine algale).
Ces innovations répondent aux exigences actuelles des consommateurs dans le domaine agroalimentaire : des aliments plus naturels et qui produisent un impact positif sur la santé, ainsi que la protection de l’environnement, notamment par une moindre utilisation des ressources naturelles.