La société minière Arianne Phosphate vient de dévoiler ses résultats opérationnels pour le deuxième trimestre 2017. L’entreprise, qui exploite une carrière à ciel ouvert d’apatite sur le territoire du lac à Paul, au Canada, se trouve encore dans sa phase de développement. Malgré tout, elle continue de faire son bonhomme de chemin dans un marché très concurrentiel.
L’entreprise, qui est toujours dans sa phase de développement, n’a pas encore atteint son point mort.
Au premier trimestre 2017, elle a essuyé une perte nette de 0,8 million de dollars canadiens au premier trimestre, et de 1,6 million de dollars canadiens sur la période de janvier à juin 2017.
Il faut dire que ces montants restent stables par rapport à l’exercice précédent. En effet, l’entreprise a enregistré une perte nette de 0,8 million au premier trimestre 2016 et de 1,6 million au premier semestre 2016.
Malgré tout, Brian Ostroff, chef de la direction d’Arianne Phosphate, dresse un bilan positif des six premiers mois écoulés.
Le premier semestre 2017 a été une période active et productive pour l’entreprise. Pour trouver le financement nécessaire à notre croissance, nous avons signé de nombreux partenariats avec de grandes compagnies mondiales. De plus, nous avons négocié avec des acteurs de l’industrie pour assurer des accords d’approvisionnements et un partenaire stratégique. Les nombreux enjeux de l’industrie, comme les difficultés d’approvisionnement et les préoccupations environnementales ont mis en lumière la qualité de notre actif
Brian Ostroff.
En juin 2017, Arianne Phosphate a en effet signé un protocole d’accord avec un producteur mondial d’acide sulfurique, dans le but de développer une usine de production d’acide phosphorique. À travers cet accord de principe, les deux entreprises espèrent combiner leurs connaissances respectives du marché et trouver la meilleure manière de faire avancer le partenariat.
Côté liquidité, Arianne Phosphate détenait près d’un million de dollars canadiens dans ses caisses au 30 juin 2017. Ces fonds sont destinés à subvenir au besoin en fonds de roulement général et à financer le projet Lac à Paul en 2017.
Toutefois, conformément aux estimations actuelles, l‘entreprise anticipe un besoin de financement supplémentaire en 2017 pour accompagner le développement du projet.