Ce ne sont pas tous les secteurs qui ont pu tirer profit de l’effectivité de la reprise économique des derniers mois. Si certains ont pu développer leurs activités et optimiser leur production et leurs gains, les uns peinent à garder la tête hors de l’eau. Pour d’autres, même si la crise est passagère, les conséquences n’en sont pas moins graves.
Important D’une manière générale, tous les secteurs dont les activités sont tournées vers le futur, les différentes technologies et la mondialisation profitent de la reprise économique. Ils entraînent dans leur sillage d’autres métiers « opportunistes » comme la publicité, le transport ou l’intérim.
Les industries de pointe comme l’aéronautique et la construction navale connaissent un développement notable avec un grand nombre de commandes pour les années à venir.
La construction, l'industrie des biens durables et des biens d'équipement, sont également des secteurs qui sortent gagnants de la reprise étant donné l’amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs.
Dans un autre contexte, mais tout aussi utile pour l’avenir, les « offensifs d'avenir » connaissent aussi une forte croissance. Il s’agit des domaines s’investissant dans l’éco-industrie, les professions de la santé et la prise en charge des déchets ménagers et industriels.
Important Il existe des secteurs qui ont du mal à survivre avec la reprise étant donné qu’ils n’arrivent pas à suivre le mouvement de la mondialisation ou qu’ils se retrouvent noyés dedans.
C’est le cas des industries traditionnelles comme celles du cuir et de la chaussure, de l'habillement, du textile ou du meuble qui souffrent du manque de modernisation et de la concurrence étrangère. L’alimentaire n’est pas en meilleure posture avec les produits importés qui sont souvent moins chers.
Important Le secteur des services qui ne sont utiles qu’en période de crise fait aussi partie des perdants de la reprise.
Il s’agit des professionnels de la gestion d’entreprise et de la gestion des postes comme ceux relatifs aux opérations d’affacturages ou à l’assurance-crédit, les cabinets de conseil aux entreprises en difficulté ou qui ont besoin d’une restructuration.