Freegône veut accélérer son développement

Capture du site Freegone

Alors que les ventes de véhicules électriques ont progressé en ce début d’année 2017, le Freegône poursuit sa route. Cet utilitaire urbain consiste en un vélo triporteur à assistance électrique s’apparentant à un petit camion. D’un poids total autorisé en charge (PTAC) de 650 kg, il circule sans permis ni immatriculation sur les voies de bus et les pistes cyclables.

3 millions d’euros pour financer son développement

Le concepteur de l’engin, le Lyonnais Gérard Têtu, a créé sa société EMD en 2012, puis commence la commercialisation sous la marque Kleuster à partir de 2013. Aujourd’hui, après avoir vendu une cinquantaine d’exemplaires, il cherche à réunir 3 millions d’euros auprès d’acteurs désireux d’œuvrer pour la mobilité durable : « family offices », entreprises, industriels...

La destination des fonds est triple. En premier lieu, l’entrepreneur projette de structurer son organisation. Par ailleurs, il souhaite développer une solution ERP dédiée au suivi de ses véhicules afin de pouvoir anticiper leur maintenance.

Enfin, il a d’importants besoins de trésorerie pour financer son stock de batteries en lithium-fer-phosphate importées d’Asie et dont l’acheminement nécessite 16 semaines.

Un large marché pour le Freegône

Freegône trouve sa place sur le marché de la propreté, puisqu’il compte parmi ses clients Coved, Pizzorno Environnement ou encore la Métropole de Lyon. Il est également idéal pour la livraison, ce qui a convainvu Petit Forestier, ainsi que pour la vente et la restauration ambulantes.

Le Salon Sirha qui s’est tenu en janvier à Lyon a ainsi été l’occasion de découvrir plusieurs déclinaisons du Freegône Street Food. Modulable, il se transforme en restaurant à sushi, en véhicule glacier, ou se dote d’un fourneau miniature mis au point par Enodis.

Pour la fabrication de Freegône, EMD a signé un partenariat avec Michelin, pour que le châssis des futurs exemplaires de l’engin soit assemblé sur les sites d'Imeca, filiale du célèbre constructeur de pneumatiques.

Les clients auront le choix en neuf modèles du triporteur électrique de Gérard Têtu, dont le prix varie entre 19 000 euros et 35 000 euros. L’engin sera également disponible aux États-Unis, en Allemagne et dans le nord de l’Europe, par le biais d’un accord de licence pour le premier, et un accord de distribution pour les deux autres marchés.

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