Pour financer la croissance externe de son entreprise ou développer son activité, le dirigeant doit parfois ouvrir le capital aux investisseurs. En fonction de son projet, il va déterminer le montant recherché, le type de personne ou d’organisme à approcher… Voici les 5 étapes essentielles pour préparer et réussir cette opération.
Pour décider ou non de s’engager dans une entreprise, les investisseurs ont besoin de connaître précisément sa situation financière et ses perspectives. Parmi les documents doivent figurer les comptes de résultats et bilans prévisionnels, plan de financement et besoins de trésorerie sur trois ans, etc.
En plus, ils doivent comprendre l’environnement au sein duquel évolue l’entreprise : le marché, ses contraintes spécifiques (techniques, réglementaires…), la concurrence, etc. Et évidemment, une présentation de la société s’impose : organisation, vision, personnel, clients…
Toutes ces informations permettent aux personnes intéressées d’appréhender la place de l’entreprise sur son marché et ses possibilités d’évolution.
Important Cette étape est cruciale pour éviter une grande dilution, voire la prise d’une part majoritaire du capital par un investisseur.
Plusieurs méthodes de calcul existent, mais les plus pertinentes sont évidemment celles qui mettent en avant la rentabilité, point clé pour les investisseurs. Les approches recommandées sont donc celles de la rentabilité, du résultat d’exploitation, ou encore de l’EBITDA.
Le choix des investisseurs à cibler est fonction du projet, de la somme à lever, ainsi que du ticket d’entrée, car certains sont spécialisés dans les start-ups par exemple, alors que d’autres préfèrent les ETI.
Après le ciblage, une rencontre s’impose pour tester les affinités entre le chef d’entreprise et les investisseurs potentiels. Car l’ouverture de capital est avant tout une aventure humaine, il est essentiel que les différentes parties se comprennent parfaitement.
Lorsque l’investisseur et le chef d’entreprise s’accordent, vient la négociation pour s’accorder sur la valorisation définitive. Une lettre d’offre indicative, assimilable à une lettre d’intention, synthétise ensuite les conditions et étapes de la transaction. Sur la base de ce document, l’investisseur peut demander un audit de l’entreprise.
Pour finaliser l’opération, les deux parties doivent rédiger un PV d’assemblée qui intègre le(s) nouveau(x) actionnaire(s), avant la mise à jour des statuts. Enfin, le pacte d’actionnaires détaille la gouvernance et dans certains cas, le mode de valorisation des titres. Il prévoit par ailleurs les modalités de sortie proposées aux actionnaires.