Après plus de 3 ans d’activité, la jeune société lyonnaise TakeAway a annoncé s’être mise de son initiative en redressement judiciaire le 1er juin dernier. La start-up spécialisée dans les emballages alimentaires innovants destinée à emporter de la nourriture cherche désormais un industriel du secteur avec qui s’associer.
Depuis 2014, TakeAway a vendu plus de 750 000 de ses « doggy bags », des boîtes spécialement conçues pour emporter ses restes de repas. Le créneau est en plein essor dans un contexte de lutte renforcée contre le gaspillage alimentaire et de généralisation de la pratique des aliments à emporter.
Important La petite entreprise a ainsi réussi à engranger 300 000 euros de revenus l’année dernière.
Malheureusement, l’augmentation du chiffre d’affaires s’est accompagnée d’une forte croissance de son volume de commandes, entraînant d’importants besoins de trésorerie pour financer un besoin en fonds de roulement (BFR) devenu trop élevé pour ses moyens. En effet, les délais de paiement des clients n’ont pas suffi à couvrir la croissance des coûts de fabrication.
Pour rééquilibrer ses comptes, TakeAway a organisé en mars une deuxième levée de fonds. Faute de temps pour mener l’opération à son terme, la jeune entreprise a décidé de se placer en redressement judiciaire, procédure que le tribunal de commerce de Lyon a donc ouverte à son encontre le 1er juin.
En dépit de ces difficultés, les fondateurs de TakeAway, Nicolas Duval et Ludivine Vajoux, continuent de croire en la possibilité de maintenir l’activité. Leur ambition aujourd’hui est d’étoffer leur catalogue de produits, de continuer à grandir et de mieux gérer l’intégralité de la supply chain.
Pour cela, la start-up souhaite « s’associer à un industriel de l’emballage alimentaire français ». Car la demande est forte, avec le développement du « à emporter », en France et sur le reste du continent.