Pour qu’une entreprise puisse rester en activité et grandir, la trésorerie est un aspect essentiel. Et contrairement aux idées reçues, le domaine n’est pas réservé aux financiers. Tous les collaborateurs de tous les services doivent contribuer à l’optimiser. D’où l’importance d’instaurer une culture cash à tous les niveaux.
Un projet de diffusion de la culture cash au sein d’une entreprise commence par une sensibilisation de tous les employés à l’importance de l’amélioration du BFR et d’une trésorerie saine pour l’entreprise.
Le département administratif et financier, ou le dirigeant lui-même avec l’appui des managers et éventuellement, des représentants du personnel doivent ainsi expliquer les tenants et les aboutissants de la démarche et la stratégie décidée par la direction.
Il peut en outre s’avérer intéressant de compléter l’information par une formation sur les fondamentaux de la finance et des éléments mécanismes influant sur les flux de trésorerie. En plus de fédérer les collaborateurs autour du projet, celle-ci peut faire émerger des propositions pour dégager du cash.
Cette recherche de solutions peut même être formalisée par la constitution d’une équipe dédiée comprenant des représentants de tous les services opérationnels. Impliqués dans la mise en œuvre, les collaborateurs acceptent plus facilement le changement et s’engagent sur le long terme.
Transformer la culture cash en une habitude pour les équipes peut également se faire au moyen d’incitations financières.
Le baromètre Cash Management 2015 de Grant Thornton révèle ainsi que 22 % des entreprises incluent un indicateur cash dans le calcul de la rémunération de leurs commerciaux avec pour certains, des taux de commissionnement dégressifs indexés en cas de retards de paiement.
D’autres dirigeants choisissent d’accorder une prime ou un intéressement pour toute action sur les stocks, les encaissements, etc. susceptible d’améliorer le cash. Bien entendu, pour estimer les éventuels gains, une évaluation régulière s’impose.
Pour optimiser leur trésorerie, de plus en plus d’entreprises recourent à l’affacturage. Cette solution de financement à court terme consiste pour la société à céder tout ou partie de son poste client à un « factor ».
Ce prestataire spécialisé lui verse le montant des factures remises après déduction d’une commission de gestion et de frais financiers, mais s’occupe aussi de la relance des débiteurs, du recouvrement, etc.
Non seulement le système permet aux entreprises clients de disposer rapidement de liquidités et de minimiser leur risque client, mais elle allège les tâches administratives de leurs équipes financières.
