En Corse, plus de 6000 entreprises devraient être transmises d’ici les cinq prochaines années. Le souci, c’est que si ces transmissions sont mal ou pas du tout préparées, ce sont des milliers de sociétés qui risquent de disparaître dans l’île, et avec elles des dizaines de milliers d’emplois. Face à cette menace, les acteurs économiques locaux se mobilisent pour sensibiliser les dirigeants.
Important Entre 6000 et 8000 entreprises, majoritairement des PME et TPE, devraient changer de main en Corse au cours des cinq prochaines années, soit près d’un tiers du tissu économique de l’île.
Reste alors une question. Qui va reprendre ces entreprises et, surtout, comment réussir ces transmissions ? Quand on sait que plus de 30 000 entreprises sont liquidées chaque année en France faute de repreneur, il y a de quoi s’interroger sérieusement. Une menace d’autant plus importante du fait de l’insularité et de l’étroitesse de l’économie corse.
C’est en partant de ce constat que la Chambre des métiers, l'ADEC (Agence de développement économique de la Corse) et la Chambre de commerce et d’industrie de Haute-Corse (CCI2B) multiplient les campagnes d’information et de sensibilisation à l’endroit des dirigeants d’entreprises à transmettre et des jeunes repreneurs potentiels.
Ainsi, professionnels, chefs d’entreprises ou encore instances locales se sont donné rendez-vous à l'hôtel Consulaire à Bastia le 30 mai dernier à l’occasion de la première édition des « Rencontres de la Transmission d'entreprises demain ».
Au programme : ateliers, conférences, entretiens privés avec une équipe d’experts (avocats, comptables, commissaires aux comptes…).
L’objectif de ces événements était de fournir au dirigeant les clés pour bien préparer la transmission de son entreprise, qui reste une opération complexe.
Si le succès d’une reprise dépend en grande partie de la conjoncture économique, il faut dire que certains échecs sont directement imputables à des erreurs du chef d’entreprise, dont voici une liste non exhaustive :
