Des sociétés d’investissement à la rescousse des entreprises en difficulté

 Des mains à la rescousse de multiples dossiers à traiter

Les entreprises en difficulté qui ont du mal à trouver des repreneurs pourraient bientôt bénéficier d’un soutien financier de plusieurs sociétés d’investissements pour se remettre à flot. La mise en place de fonds régionaux est à l’étude. Toutefois, bon nombre des acteurs impliqués ne semblent pas convaincus par l’efficacité des mesures prévues, y compris les banques.

Des solutions de sauvetage 100 % françaises

Plusieurs sociétés d’investissements françaises destinées aux fonds de retournements vont venir grandir les rangs de Hivest Capital Partners aux côtés de Bpifrance et le FFR (Fonds de fond de retournement).

Le mégafonds de Bridgepoint (BSO) et trois autres organismes effectuent actuellement leur entrée en scène et deux ou trois autres équipes expérimentées nationales ou régionales pourront également être créées selon le directeur exécutif des fonds de fonds de Bpifrance Benjamin Paternot.

La raison d’être de ces institutions financières est en premier lieu de permettre aux entreprises en difficulté de pallier leurs besoins en fonds de roulement et en capital afin qu’elles puissent se relever et se remettent à flot.

Important À la différence du FCDE (Fonds de consolidation et de développement des entreprises) créée après la crise de 2008, elles ne s’adresseront pas uniquement à des sociétés en difficulté passagère.

L’autre objectif est de fournir des fonds de financement 100 % français à ces dernières.

Des avis mitigés quant à leur efficacité

Important L’arrivée des Fonds de retournement « à la française » va quelque peu freiner les fonds opportunistes anglo-saxons qui dominent le secteur et qui sont plus intéressés par leurs intérêts financiers.

Toutefois, les opinions des différents acteurs concernés à leur propos sont divisées. Certains pensent que les mesures prévues ne seront pas suffisantes.

Important En effet, il faudrait instituer des critères de sélection pour choisir les entreprises qui ont réellement besoin d’aide, notamment celles qui pourraient continuer d’apporter des avantages économiques et sociaux de par leur existence.

L’idée serait d’écarter les sociétés moribondes qui survivraient artificiellement par les fonds qui leur seront octroyés.

Les banques quant à elles ne montrent toujours pas d’enthousiasme pour le financement des fonds de roulement des entreprises qui sont en train de subir une opération de retournement.

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