
La hausse du nombre des start-up et l’évolution des PME dans le numérique sont des facteurs considérables pour le développement économique de la France. Ces actions ont besoin d’être soutenues afin que leur avancée soit sure. Toutefois, obtenir un financement leur est encore difficile et bon nombre d’entre eux s’inquiètent de leur avenir.
Les TPE et les PME ont du mal à se développer à cause du manque de financement qu’elles subissent actuellement. Leur besoin en fonds de roulement est palpable car durant l’année dernière, presque la moitié de ces sociétés éprouvaient des difficultés à obtenir un financement.
Bien que 35% des entreprises sont subventionnées par les banques et s’en trouvent satisfaites d’une façon générale,un tiers d’entre elles se plaignent des actions entreprises – ou pas – par l’ « ensemble de la chaîne de financement ».
À noter que plus les start-up et les PME numériques sont boostées, plus l’économie française en sera performante.
La Délégué général de Syntec Numérique, Laurent Baudart, déclare que :
Le développement sur de nouveaux marchés, à la fois en France et à l’international, comme l’innovation et la R&D, demeurent les principaux objectifs de la recherche de financement.
Laurent Baudart.
La numérisation des PME requiert un soutien financier très important pour assurer le développement de leurs activités sur le territoire français. Tout comme la nécessité de bénéficier de fonds de roulement qui représente 51% de leurs objectifs, 43% de ces entreprises priorisent le financement de leur innovation et de leur R&D (Recherche et Développement).
Laurent Baudart se dit aussi être optimiste par rapport au nouveau gouvernement. En effet, lors de ses campagnes présidentielles, Emmanuel Macron a promis de prendre des mesures afin de favoriser les aides financières octroyées aux PME. Le Délégué général a alors exprimé l’espoir que :
Ce quinquennat qui débute permettra de créer les conditions du développement de l’ensemble du secteur numérique, et notamment des start-up et des PME.
Laurent Baudart.
Depuis toujours, les établissements financiers sont les principaux acteurs dans le financement des TPE et des PME. Actuellement, la moitié des entreprises sont subventionnées par les banques. Presque le trois-quarts de ces sociétés en sont satisfaits.
Il existe aussi des investisseurs providentiels nommés « Business angels » qui placent une part de ses ressources dans les start-up afin de dynamiser leurs activités. 51% de ces entreprises qualifient ce genre de financement de satisfaisant, tandis que 35% approuvent le système adopté par les fonds d’investissement.
Face à ce manque d’assistance, les TPE et PME numériques sont obligées de se tourner vers le Crédit d’Impôt Recherche (CIR). Il s’agit d’un dispositif permettant de soutenir les activités de R&D des start-up.
Elles bénéficient du CIR et leurs impôts en sont déduits sous certaines conditions. Dans ce cas, le taux du CIR est calculé à partir des dépenses engendrées par les recherches fondamentales et les développements expérimentaux effectués.