Les start-up belges de la finance débarquent en France

Entreprise belge

>Internet n’a pas de frontières et les start-up de la finance, les fintech, en ont fait leur outil de prédilection pour développer leurs activités. Comme tous ces nouveaux acteurs, les fintech belges appliquent un modèle économique basé sur de faibles marges qui imposent de dépasser un volume de transactions critique et les poussent naturellement à attaquer le marché français.

Edebex transforme vos créances en cash

Les fintech sont ces start-ups innovantes, nées de l’après-crise de 2008, qui s’appuient sur les nouvelles technologies pour proposer des services bancaires et financiers de qualité à moindre coût. Tout droit venues des États-Unis, les fintech ont rapidement gagné l’Europe avec comme tête de pont la Grande-Bretagne, où plus de 100 000 personnes travaillent déjà dans ce secteur.

Avec un modèle économique basé sur de faibles marges appliquées à un grand nombre de clients, les fintech belges n’échappent pas à l’obligation d’étendre leur couverture et proposent désormais leurs services en France.

Avec plus du quart des faillites imputables à des retards de paiement, la start-up Edebex propose un service d’affacturage en ligne qui devrait séduire. Sur sa plate-forme, les PME peuvent y vendre leurs créances et recevoir en moins de 72 h l’argent sur leur compte.

Edebex a monté un partenariat avec l’assureur-crédit Euler Hermes et sa place de marché numérique est ouverte aux opérations françaises depuis la fin de l’année dernière. La start-up se rémunère sur les frais d’inscription et avec une commission de 0,5 % minimum sur le montant de la facture.

Le crowdlending avec Look & Fin

Le financement participatif est, sans aucun doute, le service offert par les fintech le plus médiatisé. Il permet aux particuliers de directement participer à l’économie de PME innovantes. La start-up belge Look & Fin a choisi comme créneau le crowdlending, qui permet de prêter de l’argent en ligne à des entreprises en recherche de financement.

Autofinancée depuis son lancement en 2012, cette fintech a récemment levé 3 millions d’euros auprès d’entrepreneurs belges et français, et de « family offices ». Look & Fin occupe 85 % du marché du crowdlending en Belgique.

Et avec 13 millions d’euros prêtés depuis sa création, la start-up se situe déjà dans les 3 premières places en France. Bien décidée à poursuivre son développement international, Look & Fin vise déjà les Pays-Bas comme prochaine étape.

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