Unibel termine le 1er semestre 2017 sur une hausse de 14,9 % de son chiffre d’affaires. Sur un an, celui-ci est passé de 1,449 milliard d’euros à 1,666 milliard d’euros, notamment grâce à l’entrée dans le groupe de Groupe Mont-Blanc Materne (MOM), qui pèse 14,1 % de l’ensemble. Toutefois, l’effet de change a provoqué un repli modéré de 0,4 %.
Alors que le chiffre d’affaires d’Unibel a baissé de 1,2 % au 1er trimestre 2017, sur l’ensemble du semestre, la croissance organique a été de +1,2 % grâce à une meilleure performance au 2e trimestre. Cette évolution est due essentiellement à la remontée des prix sur ses marchés des deux côtés de l’Atlantique.
Le résultat opérationnel du groupe fromager a chuté de 19,6 % entre le 1er semestre 2016 et le 1er semestre 2017, passant de 165 M€ à 133 M€. Sa marge opérationnelle aussi est en repli de 9,5 %, à 386 M€ de CA sous l’effet d’une activité en berne au Moyen-Orient et en Afrique.
La conséquence est une décrue de 30,2 % du résultat net part Groupe à 50 ME contre 71 M€ à la même période un an plus tôt.
Malgré ces indicateurs en baisse, le groupe jouit d’une situation financière solide. L’augmentation de la dette nette à 651 M€ au 30 juin 2017 (39 M€ de plus qu’au 31 décembre 2016) est due à la fois au versement des dividendes et à l’importance du besoin en fonds de roulement, notamment du niveau plus élevé des stocks en milieu d’année.
En outre, début juillet, le site de Cléry le Petit dans le département de la Meuse est passé sous le contrôle de Schreiber Foods, partenaire de Fromageries Bel Production France, une des filiales d’Unibel.
Un accord de sous-traitance a été signé avec la société américaine, qui reprend la production et tout le personnel de l’usine, d’où sont issus les fromages à pâte pressée des marques Cousteron et Port-Salut.
Les prix des matières premières, surtout les matières grasses, vont se maintenir sur une tendance haussière au second semestre. Par ailleurs, le contexte économique restera tendu et incertain, rendant complexe l'établissement de prévisions fiables quant au développement de l’activité.
Important Le groupe anticipe néanmoins pour le 2e semestre une marge opérationnelle inférieure à celle de 2016.
