Le chiffre d’affaires d’Ipsos est resté relativement stable entre le 1er semestre 2017 (833,8 millions d’euros) et le 1er semestre 2016 (833,6 millions d’euros). Les effets de change et de périmètre, respectivement à +0,5 % et -0,6 %, n’ont pas eu d’impact majeur sur les chiffres de la société, qui affiche une croissance organique de 0,1 % pour les 6 premiers mois de l’année.
La marge brute du groupe français d’études et de sondages s’élève à 65,3 %, pratiquement au même niveau que la même période l’année dernière (65,4 %) et l’ensemble des 12 mois de 2016 (65,1 %).
À 5,1 millions d’euros, l’heure est également à la stabilité pour le coût des rémunérations variables en action. Les frais généraux accusent pour leur part un léger repli de 1,9 %, notamment grâce aux charges de loyers en baisse.
Au total, Ipsos dégage une marge opérationnelle de 50,7 millions, faisant passer le taux de marge à seulement 6,1 % du chiffre d’affaires (-0,4 point sur un an). Quant au résultat net part du groupe, grâce au profit exceptionnel de 15,4 millions comptabilisé dans la rubrique « autres charges et produits non courants et non récurrents », il chute de 35,2 à 21,6 millions entre les premiers trimestres de 2016 et 2017.
ImportantL’indicateur clé de mesure de la performance du groupe, le résultat net ajusté, grimpe quant à lui à 36 millions pour le 1er semestre, soit +9 % sur un an.
Enfin, en adéquation avec l’évolution du résultat d’exploitation, la capacité d’autofinancement atteint 56,6 tandis que le besoin en fonds de roulement augmente de 7,4 millions.
Au 30 juin 2017, une fois les 36,4 millions de dividendes payés en juillet retirés, les capitaux propres du groupe sont annoncés à 892 millions, contre 939 millions à fin 2016.
Il affiche par ailleurs des dettes financières nettes de 494 millions (-50 millions depuis le 31 décembre 2016) sous l’effet des flux de trésorerie d’exploitation. Le ratio d’endettement net passe ainsi de 58 % à 55,4 % d’un semestre à l’autre.
En matière de liquidités, Ipsos s’en sort bien avec une trésorerie de 123 millions à fin juin (contre 127 millions au 31 décembre 2016), à laquelle s’ajoutent des lignes de crédit de plus de 300 millions.
Important Malgré ces résultats, l’objectif 2017 d’Ipsos en croissance organique (3 %) semble inatteignable.
En effet, il faudrait pour cela que l’activité des clients historiques de la société, les multinationales de la grande consommation, remonte à son niveau moyen sur la deuxième moitié de l’année.