Finis les profils de comptables grincheux aux petites lunettes cerclées. Aujourd’hui, l’argent est roi et le directeur financier peut mettre son veto à tout projet qui lui déplaît.
Depuis quelques années, la fonction de directeur financier a profondément changé. D’un simple rôle administratif de vérification des comptes d’une entreprise, il est passé à la place de copilote de la stratégie de développement, à côté du directeur général.
Connaissant les moindres détails d’une société, ce directeur financier « new look » est aujourd’hui souvent le mieux placé pour rendre opérationnelle toute décision stratégique, d’autant qu’en tant que gardien des cordons de la bourse, il peut opposer son veto à toute orientation contraire à ce qu’il pense être le mieux pour l’entreprise.
Grâce à l’informatique, sa vision en temps réel de la réalité et du potentiel de l’entreprise lui donne le pouvoir de faire la pluie et le beau temps, de la gestion du besoin en fonds de roulement au choix des projets à long terme d’extension des activités.
En fonction de la situation de chaque entreprise et de ses besoins stratégiques, le choix du meilleur profil de directeur financier va dépendre des besoins d’expertise prioritaires.
Si l’entreprise a plutôt besoin d’améliorer son management, un profil généraliste va pouvoir apporter une vision d’ensemble des processus et suggérer des améliorations dans l’organisation interne du personnel. Sans mettre de côté la fonction finance, c’est plutôt sur le relationnel qu’on attend de lui des résultats, tant en interne que vis-à-vis de l’extérieur.
À l’inverse, s’il y a besoin de remettre de l’ordre dans les comptes de la société, l’entreprise aura tout intérêt à embaucher un ancien comptable ou un ex-contrôleur de gestion, pour qui un audit n’a pas de secret et qui pourra rapidement replacer l’entreprise sur les rails de la conformité réglementaire.
Pour les sociétés en phase de croissance rapide, les profils de développeurs et bâtisseurs seront d’un grand secours au DG pour choisir à chaque instant la meilleure voie à prendre. Par contre, s’il s’agit de consolider les performances de l’activité, un gestionnaire fera plus l’affaire en standardisant les process pour mieux en maîtriser les coûts.
