
Les problèmes de trésorerie sont à l’origine d’un grand nombre de défaillances d’entreprise, notamment chez les plus petites. Car en cas d’impossibilité de régler les dettes avec les actifs disponibles, le Code de commerce peut contraindre le dirigeant au dépôt de bilan. Voici quelques conseils pour éviter ou sortir de telles difficultés.
Trop souvent, les chefs d’entreprise sont focalisés sur leur chiffre d’affaires et sa progression, qui doit éventuellement permettre l’autofinancement du développement de l’activité. Or, si cet indicateur est évidemment essentiel et nécessite un suivi minutieux, d’autres facteurs sont tout aussi importants.
Une trésorerie mal gérée est susceptible d’affecter le paiement des factures à échéance et freiner la croissance de l’entreprise.
Ainsi, pour une vision à plus long terme, les professionnels se réfèrent au besoin en fonds de roulement (BFR). Cet indicateur représente la quantité de ressources financières nécessaire à l’entreprise pour répondre au besoin financier généré par le décalage entre les sorties (charges d’exploitation) et les rentrées d’argent (vente de biens et services).
Le BFR est une donnée complexe à évaluer, car elle fait intervenir de multiples paramètres : les moyens disponibles, les délais de paiement accordés (aux clients) et obtenus (auprès des fournisseurs et prestataires) ainsi que des autres flux financiers liés à l’activité de l’entreprise.
Faire appel à un expert est recommandé pour calculer le BFR et l’optimiser en négociant avec les banques et les établissements financiers. Ceux-ci sont en effet nombreux à proposer des solutions pour gérer au mieux la trésorerie d’une entreprise.
Lorsqu’elle a des projets d’investissement, ou d’autres besoins, les banques peuvent suggérer différents types d’opérations de haut de bilan.
Découvert autorisé, facilités de caisse, réescompte ou garanties sur créances… les banquiers sont en mesure d’apporter des réponses efficaces (et payantes) aux dirigeants pour chaque situation.
L’accompagnement des banques ne doit pas s’arrêter aux périodes de difficultés. Les sociétés disposant de fonds excédentaires peuvent également s’adresser à leur premier partenaire financier pour optimiser cette trésorerie.