
À l’occasion d’Halloween, le rapport annuel ADN de l’Entrepreneur a établi un classement des 5 plus grandes hantises affectant les entrepreneurs français. Une bonne occasion d’en savoir plus sur les peurs profonde des chefs d’entreprise de l’Hexagone et sur les moyens de se prémunir contre les risques qu’elles génèrent.
Une majorité (53 %) des entrepreneurs français interrogés affirment que le manque de soutien du gouvernement est leur premier souci. Ils entendent bien profiter des primaires qui animeront les différents partis de droite et de gauche pour faire entendre leur voix et obtenir des garanties des différents candidats.
En deuxième position de ce classement arrive le défaut de paiement des clients. Heureusement, il est possible de se prémunir contre ce risque en recourant aux services de sociétés d’affacturage qui permettent d’avoir accès à des solutions de financement à court terme pour équilibrer sa trésorerie.
Les problèmes financiers dominent indéniablement ce classement puisque l’éventuel manque de ressources financières est la troisième cause de soucis pour les entrepreneurs qui pour près d’un tiers (29 %) affirment rencontrer plus de difficultés à obtenir un financement bancaire cette année.
L’émergence des solutions de crowdfunding devrait pourtant leur ouvrir la voie vers des modes de financement alternatifs, mais seulement 4 % des entrepreneurs interrogés envisagent d’y faire appel.
En quatrième position vient la difficulté voire l’impossibilité d’attirer de nouveaux clients, notamment du fait d’un manque de notoriété ou d’une réputation écornée. Ainsi, beaucoup de petites entreprises craignent par-dessus tout de faire l’objet d’une plainte de la part d’un client.
Pourtant, ici encore, les solutions existent, notamment à travers l’adoption d’une assurance responsabilité civile professionnelle qui pourra apporter une assistance financière ainsi que des conseils en cas de problème.
Enfin, en cinquième place vient la peur d’une hausse des coûts et de l’obligation de la répercuter sur les clients, ce qui pourrait se solder par une grosse perte en compétitivité. À ce propos, plus d’un tiers (37 %) des chefs d’entreprise interrogés affirment craindre que la sortie du Royaume-Uni de l’UE génère une augmentation notable des coûts et des difficultés accrues à exporter.