
Certains dirigeants doivent recourir à l’affacturage pour optimiser leur développement. Le gouvernement a entamé des démarches pour simplifier cette solution.
Différentes solutions de financement à court terme sont proposées aux dirigeants d’entreprises par les établissements bancaires. Parmi celles-ci, il y a notamment l’escompte, la mobilisation « Dailly », le découvert et l’affacturage. Par opposition au découvert et ses six composantes tarifaires, l’affacturage comprend une quarantaine de composantes tarifaires.
Important Face à cette solution complexe, le gouvernement a décidé de réagir en demandant une harmonisation ainsi qu’une simplification des composantes. Cependant, les contraintes auxquelles les établissements doivent faire face peuvent justifier la complexité de cette solution.
Après un an de débats, le rapport de l’OFE a finalement été rendu avec six mois de retard. Dans ce rapport qui devait être terminé en janvier 2016, les banques revendiquent leur liberté de choisir leurs composantes tarifaires. Elles insistent également sur le fait de concevoir de nouveaux produits afin de se démarquer de la concurrence.
Néanmoins, des tarifs peu transparents ont été notés auprès des établissements bancaires année après année. L’inexistence ou le nombre réduit de comparateurs en ligne de frais bancaires pour les professionnels témoigne de cette absence de transparence.
Par ailleurs, selon le président de l’OFE la complexité du transfert de créances commerciales d’une entreprise vers la banque est justifiée par des contraintes que les établissements bancaires doivent assumer. Ainsi, si l’entreprise n’utilise pas son autorisation de découvert, elle doit payer des frais.
Cette mesure a été prise en raison des fonds propres déboursés par la banque pour offrir la possibilité d’un découvert à ses clients.
Considéré comme la solution la plus compliquée comparée aux autres, l’affacturage présente quarante composantes de tarifs. Afin d’épauler les dirigeants dans leur démarche de renégociation des solutions de financement, le gouvernement s’est adressé aux affactureurs et aux établissements bancaires.
En réponse à la requête du gouvernement de réduire et d’harmoniser les composantes tarifaires, ces derniers ont décidé de prendre un rendez-vous annuel avec leurs clients.
Ils ont également mis à leur disposition un « glossaire pédagogique » ainsi qu’un récapitulatif de leurs frais annuels. Perplexe face à cette réaction du gouvernement, le président de l’OFE pense qu’il revient aux dirigeants d’effectuer un suivi de leurs frais mensuels pour ne pas dépasser leur marge.