Comprendre le désintérêt de la distribution informatique dans le Cloud

Cloud informatique

Très peu de marques ont représentés la distribution informatique lors des derniers États Généraux du Cloud. La même réticence gagne les channels.

Le Cloud est en plein développement sur le marché mondial, dont la France. Les grands acteurs de la distribution informatique en sont conscients et le clament même haut et fort. Mais étrangement, on a l’impression que depuis un bon bout de temps, ils font tout pour se tenir à l’écart du Cloud. Voilà bien une politique contradictoire qui étonne plus d’un.

En fait, derrière leurs déclarations édulcorées se cache leur réelle appréciation du Cloud. Les entreprises de la distribution informatique misent très largement sur la vente indirecte. Et justement, les marques qui profitent le plus du Cloud ne font pas grand profit avec la politique de la vente indirecte.

Le Cloud inonde le marché français des logiciels et services informatiques

La France est l’un des marchés les plus prometteurs pour le Cloud computing. Le nombre de prestations informatiques qui y recourent est en constante augmentation. Sans le reconnaître explicitement, les grands acteurs de la distribution informatique y voient une nouvelle donne en termes d’opportunités commerciales.

Si on parle de nouvelle donne, c’est parce que dans la pratique, la distribution informatique est plus ou moins contrainte d’adapter son modèle économique au développement du Cloud. Les différentes marques proposent également d’accompagner leurs partenaires pour se familiariser à la frénésie de l’expansion du Cloud. Du reste, ces acteurs investissent massivement pour en tirer parti.

C’est le cas entre autres d’Arrow ECS France qui entend asseoir sa place sur le marché en affectant 50 programmeurs chargés de la conception d’Arrowsphere.

Le cloud profite aux acteurs qui peinent à mettre en place une politique de vente indirecte efficace

La réticence des marques serait-elle causée par un besoin en fonds de roulement ? En effet, les marques de la traditionnelle distribution informatique s’efforcent d’adapter leur modèle économique au développement du Cloud. Jusqu’ici, leurs efforts ne portent pas vraiment leurs fruits.

Elles avaient misé largement sur la politique de la vente indirecte, mais le business Cloud qu’elles prônent reste un mirage, et leurs profits s’effritent au fil du temps. En effet, ces entreprises arrivent à vendre de moins en moins d’infrastructures à leurs clients finaux au fur et à mesure qu’elles intègrent le Cloud dans leurs offres.

Au final, ceux qui profitent le plus du Cloud computing sont Google, Amazon et Microsoft Azure, c’est-à-dire trois acteurs qui peinent à mettre sur pied une politique de vente indirecte efficace.

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