Pour minimiser les éventuelles conséquences financières d’un sinistre, les PME doivent se doter d’un Plan de Continuité d’Activité efficace et souscrire une assurance « pertes d’exploitation ».
L’activité d’une entreprise peut être interrompue durant une période plus ou moins longue à la suite d’un incendie, d’une panne matérielle ou informatique, du fait d’un fournisseur ou d’un sous-traitant défaillant, d’une catastrophe naturelle, etc.
Or, cet arrêt peut lui faire perdre des clients, du chiffre d’affaires, mais aussi démotiver les salariés ou retirer la confiance des banquiers, investisseurs et autres partenaires. Le risque est encore plus élevé pour une PME implantée sur un site unique et au besoin en fond de roulement plus important.
Dans l’éventualité d’un risque majeur, un Plan de continuité d’activité (PCA) permet d’anticiper ou de réagir rapidement et efficacement afin de maintenir au moins les services indispensables au fonctionnement de l’entreprise.
Concrètement, il consiste en un ensemble de mesures répondant à plusieurs scénarii de crise ; ainsi, lorsque l’un des risques identifiés survient, toutes les actions à mettre en œuvre et les différentes personnes responsables sont connues à chaque étape jusqu’à la reprise normale de l’ensemble des activités.
Plusieurs analyses préalables permettent d’identifier les situations potentiellement dangereuses et de définir la réponse appropriée. Il s’agit de reconnaître les processus et ressources vitaux à préserver, mais aussi les répercussions de toute nature : indisponibilité de l’infrastructure IT, baisse du CA et problèmes de trésorerie, retard dans les obligations fiscales et sociales, retards de livraison des commandes, perte de clients au profit de la concurrence, etc. La liste des points-clés à étudier est longue et varie selon le secteur d’activité et l’organisation.
Pour une protection optimale de l’entreprise en cas de survenue d’un incident, le PCA doit s’accompagner d’une assurance « pertes d’exploitation » en complément des garanties couvrant les équipements.
Grâce à un tel contrat, différents types de frais sont pris en charge, le temps que l’entreprise retrouve sa pleine capacité. Charges salariales, intérêts des crédits, location temporaire de locaux et de matériel, rémunération de sous-traitants… peuvent ainsi être réglés par l’assureur pendant quelques mois, voire durant 2 ou 3 ans.
En matière d’assurance, dans le cadre d’un PCA, la couverture des bureaux et des équipements est essentielle. À ce titre, l’installation d’un dispositif de télésurveillance améliore la réactivité des équipes en cas de sinistre.