Un nouveau relais de croissance pour les entreprises

pilier de croissance : affacturage

La quasi-totalité des groupes bancaires souffrent de la baisse des taux d’intérêt. Ils sont ainsi amenés à diversifier leurs activités.

Les banques déplorent une diminution de leurs revenus d’intérêts et de commissions. Deux éléments permettent d’expliquer ce phénomène. D’une part, on a la baisse des taux d’intérêt. D’autre part, on constate une fluctuation inquiétante du marché, ce qui n’est pas sans conséquence sur les opérations boursières.

De nombreux établissements bancaires sont ainsi amenés à diversifier leurs activités. Ceux qui se sont tournés vers le leasing, l’assurance et les services financiers à l’international peuvent contenir l’hémorragie.

Les conséquences de la baisse des taux d’intérêt

Selon Philippe Bordenave, Directeur général délégué de BNP Paribas, l’augmentation des volumes d’activité n’a apporté que la stagnation, voire la baisse des revenus d’intérêts et de commissions.

Les résultats du pôle de marchés domestiques comprenant la banque de détail reculent de 0,7 % en Italie et en Belgique. La baisse se chiffre même à 10 % en France. Cette morosité s’explique par les taux d'intérêt qui sont à leur niveau bas historique.Un phénomène qui amenuise les marges de crédit.

Autre explication : la forte fluctuation du marché qui est de nature à décourager les opérations boursières. La même déboire affecte d’autres banques comme La Banque Postale qui voit ses revenus d’intérêts diminuer de 220 millions d’euros au premier semestre 2016. Toutefois, BNP Paribas, BPCE et Crédit Mutuel bénéficient d’un lot de consolation : leur coût du risque est en baisse continuelle.

Affacturage : l’un des piliers de Natixis

Pour limiter les dégâts, les banques peuvent néanmoins se tourner vers des métiers spécialisés tels que le leasing, l’affacturage, l’assurance et les services financiers à l’international. Ceux-ci ont la vertu d’être moins affectés par la baisse des taux bas. Natixis a ainsi pu accroitre son chiffre d’affaires correspondant à l’assurance de 12 %.

Ses revenus liés aux financements spécialisés connaissent aussi une hausse de 4 %. De son côté, La Banque Postale enregistre une hausse 2,7 % au niveau du résultat de l’activité assurance qui est donc portée à 47 millions d’euros.

Mieux encore, ces deux groupes profitent de la vente de leur participation dans Visa Europe à Visa Inc. Une opération leur ayant procuré un montant total de 1,8 milliard d’euros.

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