Ne vous fiez pas aux tarifs affichés du financement par LLD ou LOA

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Ces dernières années, que ce soit en matière d’automobile, d’électronique ou d’électroménager, les acheteurs se tournent davantage vers le leasing. Ils sont notamment séduits par les avantages que ce système de financement présente (aucun capital de départ, pas de souci de revente…). Quoi qu’il en soit, avant de signer le contrat pour ce type d’opération, et malgré les tarifs intéressants proposés, pensez à bien vérifier le contenu des accords.

Le désamour croissant des Français pour le crédit conso se confirme

L’achat au comptant ou à crédit est progressivement délaissé par les consommateurs au profit des formules de location longue durée.

D’après la Fédération bancaire française (FBF), seuls 24,9 % des Français ont opté pour le crédit conso en 2020, contre 29 % il y a encore deux décennies.

Le succès de la LLD ou de la LOA n’est pas seulement imputable à la crise sanitaire. Celui-ci s’explique également au changement dans les habitudes et les attentes des acheteurs.

Ces modes de financement ont désormais le vent en poupe dans le secteur de l’automobile, et s’étendent peu à peu vers d’autres secteurs commerciaux tels que l’électronique et l’électroménager.

Des frais cachés

Important Si les consommateurs trouvent leur compte dans ces formules à première vue avantageuses, ils doivent quand même bien lire les contrats et faire notamment attention aux coûts affichés pouvant cacher d’autres frais potentiels.

Parmi ces coûts supplémentaires figurent entre autres les frais liés à l’usage, dont le forfait kilométrique. La facture peut augmenter de manière exponentielle en cas de kilomètres supplémentaires, qui peuvent coûter jusqu’à 100 euros pour 1 000 kilomètres de dépassement.

Les frais à l’usure doivent aussi faire l’objet d’une attention particulière. En effet, il faut restituer l’équipement en bon état sous peine de payer des frais de remise en état en sus.

Par ailleurs, des frais sont prévus en cas de résiliation anticipée du contrat. Si la LOA autorise le remboursement anticipé, la LLD ne permet pas cette solution. Si le bien est restitué avant la fin de la période prévue de location, l’acheteur devra payer le reste dû.

S’il est dans l’impossibilité d’honorer ses dettes, il devra régler les frais librement fixés par le loueur : des frais forfaitaires variables pour rejet de prélèvement, par exemple, ou des intérêts de retard calculés pour certains à un taux proche du taux d’usure.

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