Un salarié écope d’une amende de 1 000 euros pour ne pas avoir restitué une voiture de fonction

mini voiture et billets euros

Ce salarié démissionnaire avait-il l’intention de rendre le véhicule après en avoir profité un certain temps ? Qu’a-t-il fait des matériels présents dans la voiture lorsque cette dernière était en sa possession ? Son acte était-il une volonté délibérée de nuire ou bien le résultat d’un trouble psychologique quelconque ? Ces questions resteront sans doute à jamais sans réponse.

Il quitte la société qui l’emploie, mais garde la voiture de fonction

L’histoire peut prêter à sourire, mais elle est moins drôle pour l’employeur qui n’a pas hésité à porter plainte.

Les faits se sont déroulés dans une petite commune du nom d’Isle-en-Rigault. Un jeune homme de 24 ans a décidé un jour de quitter la société qui l’employait parce que, selon ses dires, les conditions et le travail ne lui convenaient plus.

Important Mais après le dépôt de sa lettre de démission, l’individu en question était reparti avec un véhicule de la société, emportant avec lui tous les matériels qui s’y trouvaient.

La société de consulting en ingénierie qui l’employait avait en effet mis à sa disposition une voiture de fonction.

L’employeur a alors contacté les services de police. La cavale de l’employé démissionnaire n’a pas duré bien longtemps. Même s’il avait pris soin de désactiver le GPS du véhicule, il a été retrouvé grâce à la géo localisation des équipements qu’il avait emportés avec lui.

Acte de désespoir ou agissement volontaire dans le but de commettre un méfait ?

Lors de son procès, le jeune homme a affirmé que son acte « n’était pas prémédité », qu’il « n’avait pas le choix ». Il reprochait aussi à son employeur de ne pas l’avoir appelé ni envoyé de lettres recommandées.

Pendant les 25 jours de sa cavale, l’homme a parcouru de nombreux kilomètres. Ce qui relève, selon le Procureur,

« Soit de la mauvaise foi, soit de troubles psychologiques ».

Mais la première hypothèse reste la plus plausible, vu qu’il a cherché à débrancher le GPS en ôtant les fusibles.

L’employé connait désormais sa sanction. Il ne fera pas de séjour en prison, mais sera condamné à payer une amende de 10 euros par jour pendant 100 jours. Le Procureur avait requis une amende plus conséquente, de l’ordre de 1 500 euros.

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