C’est sur Twitter, son moyen de communication favori, qu’Elon Musk, le patron de Tesla et Space X, a décrit les futures fonctionnalités d’Autopilot, son programme de conduite totalement automatique. Du fait des ajouts et améliorations, la version complète du logiciel coûtera 1 000 dollars de plus à compter du 1er novembre, soit 7 000 dollars. Les Français devront débourser 6 300 euros.
Important La hausse du prix d’Autopilot était attendue. En effet, le constructeur américain avait annoncé des ajustements tarifaires à mesure de l’intégration de nouvelles fonctions à son logiciel.
En juillet 2019, le patron en personne avait évoqué une augmentation conséquente en cas de concrétisation de son projet de service de taxis autonomes, prévu pour l’année prochaine.
Il avait souligné que la révision significative appliquée se justifiait par les possibilités offertes par un véhicule entièrement autonome pouvant servir de « robotaxi » par rapport à un modèle non autonome. Il est donc légitime que sa valeur soit nettement supérieure. La Tesla, avec son Model 3, pourrait également s’imposer comme véhicule de fonction grâce à son TCO optimisé.
Important Les 1 000 dollars supplémentaires facturés aux usagers du software Tesla s’expliquent par l’introduction de Smart Summon.
Déjà disponible sur la version 10, mais encore inaccessible pour les Français, cette fonction permet au conducteur de commander sa voiture sur son smartphone pour qu’elle quitte sa place de parking et vienne vers lui, lui évitant de se déplacer.
Si elle est révolutionnaire, cette fonction a déjà donné lieu à des dérives par certains « indélicats » outre-Atlantique, suscitant une polémique que point que la NHTSA (l’agence fédérale chargée de la sécurité routière aux États-Unis) a dû intervenir. Des problèmes étaient déjà apparus lorsque le logiciel avait été dévoilé.
Par ailleurs, l’ordinateur de bord qui équipe actuellement les Tesla n’est pas compatible avec le futur logiciel d’autoconduite intelligent.
Important Les propriétaires doit par conséquent attendre la mise à jour Hardware 3,0 qui supporte les nouvelles options Full Self Driving (FSD), ce que dont le système en place est incapable.
Le futur dispositif informatique aux performances augmentées serait déjà au point, mais son installation est conditionnée à la levée des freins logistiques auxquels la firme américaine est confrontée. Les clients attendent ainsi la notification de sa disponibilité.
