Quel pourrait être l’avenir des véhicules diesel dans les flottes d’entreprise ?

des voitures garées

Les entreprises françaises comptent de nombreux véhicules diesel dans leurs parcs. Cependant, en raison des différents événements liés aux problèmes du diesel, les responsables des flottes d’entreprise seront tenus de s’adapter. Si les mesures gouvernementales ne sont pas très sévères, les sociétés devront tout de même penser à reconvertir leurs véhicules.

En 2012, la part du marché des véhicules diesel était de 70 %. Six ans plus tard, il atteignait seulement les 40 %. Pourtant, ce type de voiture est très utilisé, surtout pour les longs trajets. Les gestionnaires des flottes d’entreprise doivent pourtant composer avec la chute des ventes, la baisse de l’offre et bien entendu, les incertitudes concernant la législation sur les véhicules diesel.

Avec la reconversion vers l’électrique, les gestionnaires des entreprises sont confrontés à une prise de décision importante. Toutefois, selon des professionnels du secteur de l’automobile, une répartition équilibrée des véhicules doit être envisagée, car les diesels ne peuvent pas disparaître facilement du marché.

Les gestionnaires des flottes d’entreprise doivent se tourner vers le futur

La transition vers l’électrique présente un grand intérêt écologique et économique. D’ici les 5 ou les 10 prochaines années, elle sera très utile pour les entreprises. Afin de la réussir efficacement, les sociétés doivent se tourner vers les « Plans Mobilité », des mesures obligatoires pour les structures composées de plus de 100 employés, mais qui leur offrent différents accompagnements de la part de l’État.

Ces initiatives pousseront les professionnels à s’organiser plus intelligemment, comme le fait remarquer François Piot, président de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise.

D’après lui, les gestionnaires des flottes d’entreprise doivent apprendre à connaître les rôles et les tâches de chaque véhicule dans la société au lieu d’acheter ou de louer de nombreux véhicules, dont la plupart fonctionne au diesel, alors qu’ils en ignorent précisément l’usage.

Toutefois, les professionnels du secteur de l’automobile déclarent que certaines conditions doivent être réunies pour faciliter la transition vers l’électrique. Une stabilité législative et fiscale est le point important pour l’appliquer sans que cela ait un contrecoup sur le marché qui est déjà assez incertain.

Une meilleure gestion des véhicules diesel doit être envisagée

Alors que fin 2018, les véhicules diesel ne prenaient que 40 % de part sur le marché auto, dans le domaine professionnel, ils représentent 75 % des parts du marché actuel contre les 84 % de l’année dernière. Avec une majorité de diesel dans la flotte automobile des entreprises, le gouvernement se montre moins exigeant.

Cette décision tient au fait que les voitures diesel sont remplacées en moyenne tous les 4 ans et que cela n’a pas un impact important sur les mesures étatiques et locales.

Selon Régis Masera, directeur du Consulting chez Arval France, la motorisation diesel présente un certain intérêt économique, surtout dans le fait que les véhicules y recourant sont parfaits pour les déplacements sur de longs trajets.

Toujours d’après François Piot, les gestionnaires des flottes d’entreprise doivent revoir la composition des parcs professionnels. Pour une répartition équilibrée, il leur conseille de privilégier un quart de véhicules thermiques, un quart de véhicules diesel, un autre quart de modèles électriques et le dernier quart se composera de véhicules hybrides.

Retour au de page