Les voitures propres sont l’avenir des flottes

Véhicules Toyota Yaris

Accompagner l’électrification du parc automobile. C’est ce que propose L’Automobile & L’Entreprise, le magazine spécialisé dans la gestion des flottes. De cette façon, les gestionnaires s’orienteront progressivement vers les véhicules propres. Encore faut-il l’appui des autorités étatiques, qui sauront mettre en place des mesures incitatives. Pour l’heure, les décideurs se montrent hésitants, d’autant plus que la réglementation en vigueur paraît floue.

Les entreprises entendent verdir leur flotte, sous la pression du gouvernement qui durcit chaque année le barème du malus écologique. Face à cette tendance, les fleet managers n’ont pas d’autres choix que d’offrir aux sociétés des solutions plus respectueuses de l’environnement. Mais la généralisation de modes de déplacement propres est une tâche de longue haleine.

Certains acteurs méconnaissent la loi sur la mobilité. D’ailleurs, la plupart des flottes sont composées de voitures carburant au diesel. Seuls les parcs de grande taille se sont lancés dans le mouvement.

Dans son enquête sur les flottes de voitures, L’Automobile & L’Entreprise dresse un état des lieux du secteur et formule des recommandations à l’égard du gouvernement. L’information et l’incitation sont de mise.

Toutes les flottes doivent s’inscrire dans la tendance, quelle que soit leur taille

Alors que le gouvernement encourage la mise en circulation de voitures propres, le critère écologique figure en deuxième position lorsqu’il s’agit de choisir les voitures. Les fleet managers privilégient les prix (69%).

Toujours est-il que 38% des gestionnaires sondés n’ont encore renouvelé leur flotte. Quelques efforts doivent être fournis avant que les flottes écoresponsables ne se démocratisent.

Seuls les parcs regroupant plus d’une centaine de véhicules modifient leur composition, de sorte que la proportion de véhicules 100% écologiques et hybrides soit maintenue à un taux élevé.

Un accompagnement des gestionnaires

Les décideurs de flottes ont besoin d’être accompagnés face aux évolutions réglementaires sur les émissions de dioxyde de carbone. Ils doivent être renseignés sur les éventuels impacts du nouveau cycle d’homologation sur la voiture de société pouvant être taxée. En effet, 61% des personnes interrogées n’ont pas connaissance des tenants et des aboutissants des nouvelles lois.

Par ailleurs, certains gestionnaires n’ont pas confiance dans les performances des voitures électriques, sachant qu’elles ne permettent pas de parcourir de longues distances.

Ils estiment que le prix de ces véhicules constitue également un frein à l’achat, malgré les primes pouvant être obtenues au moment de leur acquisition.

Une intervention étatique au profit des voitures écologiques

Comme on pouvait s’y attendre, les moteurs qui fonctionnent au diesel composent la plupart des flottes automobiles. Grâce à l’instauration de mesures fiscales plus contraignantes, 45% des entreprises rayeront progressivement les voitures polluantes de leur parc.

Si les immatriculations de diesels viennent à baisser dans les entreprises, les ventes ou les locations de voitures électriques et hybrides augmenteront.

Pour l’instant, ils ne représentent que le tiers du parc, ce qui est tout de même mieux que la part de véhicules fonctionnant à l’hydrogène offerte aux employés. Les décideurs comptent sur les aides de l’État pour stimuler le renouvellement des flottes.

Retour au de page