Si le bail commercial est sécuritaire pour l’entreprise locataire grâce à sa durée étendue jusqu’à 9 ans, il est néanmoins possible de le rompre de manière exceptionnelle, après une période triennale, si le motif s’avère légitime. Un nouveau dispositif se met désormais au profit des bailleurs en ajoutant un nouveau prétexte pour reprendre le local.
Il n’y a pas à dire, les investissements dans l’immobilier commercial sont plus bénéfiques que dans les résidences. Les premiers pouvant rapporter davantage, sans parler d’une certaine stabilité dont l’investisseur peut disposer une fois que les biens sont mis en location, notamment en ce qui concerne le côté financier. À noter qu’actuellement, les bureaux et les entrepôts ont la cote auprès des acquéreurs.
Actuellement, le marché de l’immobilier commercial est venu à un point où il a atteint ses limites en matière d’évolution. Il faut croire que toutes les perspectives ont été étudiées et pratiquées. Enfin presque, puisque les investisseurs sont en pleine phase d’étude pour l’exploitation d’une nouvelle piste. Celle qui tend à mettre de côté la stratégie du mass market.
L’essor du digital se répercute notablement sur le comportement d’achat des consommateurs. Le développement du commerce en ligne n’est plus à redire. Ce qui pousse le canal de distribution physique à céder quelque peu du terrain. Mais cela ne veut aucunement dire qu’il va devenir inexploitable. C’est d’ailleurs le message que CBRE veut faire passer en publiant son étude intitulée « Dépasser le retail bashing ».