Le secteur français du crowdfunding peut compter sur différents atouts pour assurer son ascension

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Le cabinet d’étude Mazars travaillant pour le compte de l’association FPF a récemment publié les résultats de ses enquêtes visant à faire un état des lieux de ce type de financement qu’est le crowdfunding pour la période d’exercice de 2019. L’occasion qui a permis de découvrir que ce domaine est en plein essor et qu’il peut compter sur différents atouts pour assurer son ascension.

Dresser un bilan sur le financement participatif en France pour la saison 2019. C’est la mission que l’association FPF (Financement Participatif France) a confiée à Mazars. Et en publiant les résultats de ses études, ce baromètre a démontré que le crowdfunding était au mieux de sa forme durant cette période.

Pour le dire, il suffit de se référer à la croissance globale du montant collecté qui a fait un bond considérable par rapport en 2018. La preuve que le dynamisme était au rendez-vous en notant que si le secteur y parvenu, c’est grâce à différents atouts de séduction lui permettant d’attirer davantage d’investisseurs particuliers.

La performance a répondu présente

Dans l’Hexagone, la performance était au rendez-vous en 2019 en ce qui concerne ce segment de la finance alternative qu’est le crowdfunding. Le rapport de Mazars en donne la preuve en faisant valoir que durant cette période, les montants collectés ont atteint la barre des 629 millions d’euros pour dépasser de 56% la prouesse enregistrée en 2018.

Un indicateur démontrant également qu’il s’agit là du pilier majeur du financement alternatif qui a réuni au total 1,4 milliard d’euros. Ce, en tenant en compte de l’ensemble des outils financiers comme la solidarité embarquée, les cagnottes en ligne, l’affacturage ou les fonds de prêts aux entreprises.

Mais pour en revenir à la prouesse du financement participatif, les auteurs de cette enquête ont fait valoir que les projets économiques y sont pour beaucoup pour le simple fait qu’ils se sont accaparés de la meilleure part des fonds levés avec 579 millions d’euros à leur actif sur les 629 millions susmentionnés.

Dans les détails, cette somme revient en grande partie au crowdfunding immobilier qui s’est taillé 57% du lot à 328,3 millions d’euros en devançant les desseins environnementaux et les énergies renouvelables avec 92,2 millions d’euros.

À noter que grâce à son essor, le crowdfunding a permis à 20 000 projets d’être financés.

Des atouts non négligeables comme levier

En affichant une croissance de 56%, le secteur français du financement participatif dispose certainement d’assez de force pour effectuer un tel bond. Ce qui n’est pas faux puisque cette branche de la finance alternative dispose effectivement d’atouts non négligeables comme levier.

Dans ce sens, l’on peut énumérer la transparence des investissements qui est son meilleur atout de séduction auprès des investisseurs notamment à travers :

  • Les projets qui sont présentés en ligne, avec ou sans contrepartie financière ;
  • La participation qui se fait directement via des plateformes spécialisées, qui sélectionnent les porteurs de projet.

À Jérémie Benmoussa, l’homme à la tête de FPF d’ajouter :

Les obligations sont assez simples à émettre, elles sont lisibles pour les particuliers, leur taux de rendement est fixé librement par la plateforme en fonction du risque.

Jérémie Benmoussa.

Et en parlant de rendement, le crowdfunding dispose aussi d’une longueur d’avance sur les autres placements comme le Livret A ou l’assurance-vie avec un taux moyen de 8% accompagné d’un taux planché des défaillances de projets à 1%. Une rentabilité qui s’élève à 9% pour le financement participatif immobilier expliquant également le dynamisme particulier de ce segment.

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