Une autre manière d’investir dans la pierre

 Immobilier parisien

Depuis 2012, les investisseurs désireux de placer leurs économies dans la pierre disposent d’une nouvelle alternative pour faire fructifier leur argent. Outre l’achat de parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et l’achat en direct d’un bien immobilier, il est possible de recourir au financement participatif. Il s’agit de financer les fonds propres d’un marchand de biens ou d’un promoteur immobilier en apportant une contribution financière à leurs projets via une plateforme internet. Certaines plateformes offrent même la possibilité d’entrer au capital de foncières et ainsi de participer à des investissements locatifs.

Un placement en pleine croissance

Le financement participatif immobilier se présente comme un complément des produits d’épargne traditionnels. Il répond aux besoins de diversification des investisseurs. Depuis son arrivée en France en 2012, le crowdfunding immobilier connaît une croissance fulgurante : il a permis de financer 443 projets, et de collecter plus de 192,5 millions d’euros.

Selon un spécialiste du secteur, cette forme de placement a commencé à réellement décoller à partir de 2015. En 2017, le crowdfunding immobilier signe un exploit en dépassant la barre des 100 millions d’euros collectés, alors que trois ans plus tôt, il n’arrivait à drainer que 10 millions d’euros. Selon une étude réalisée par KPMG, plus de 40 % des montants collectés via le financement participatif proviennent du crowdfunding immobilier.

Des rendements alléchants

Cet engouement pour le crowdfunding immobilier s’explique principalement par le rendement élevé annoncé, qui avoisine tout de même les 10 % par an. De quoi séduire les investisseurs de tous bords. La demande s’est même tellement accrue que les plateformes ont désormais du mal à dénicher suffisamment de porteurs de projets pour la satisfaire.

Les professionnels du secteur lancent ainsi un appel aux investisseurs à ne pas se laisser guider uniquement par l’appât du gain. Ils rappellent qu’il s’agit d’un placement risqué, et qu’il importe de vérifier la fiabilité de la plateforme, du projet proposé et de l’opérateur avant de se lancer dans des transactions financières.

En tout cas, le crowdfunding immobilier a encore de beaux jours devant lui. En effet, la nouvelle donne fiscale devrait conforter cette nouvelle forme d’investissement.

Retour au de page