La question climatique intrigue davantage les assureurs, conscients de l’ampleur croissante des risques liés au réchauffement planétaire. Les évènements récents, tels que les inondations et le gel du début avril, leur donnent raison. Chez Generali, l’équipe pluridisciplinaire réunie au sein du Climate Lab se penche sur cette problématique depuis six ans.
Comment protéger son entreprise contre des sinistres comme les catastrophes naturelles, en théorie inassurables ? Jusqu’où l’assureur peut-il intervenir sur ces risques majeurs, dont l’impact financier peut augmenter de façon exponentielle ? Comment faire face aux dérèglements climatiques qui s’accentueront au fur et à mesure que la terre se réchauffe ? Ce sont là des questions auxquelles les assureurs – de la même manière que les pouvoirs publics – doivent trouver des réponses pratiques, pour aider au mieux leurs cotisants sans mettre en péril leurs finances. Generali a un temps d’avance sur ce point grâce à son Climate Lab, qui devrait fournir de nouveaux services à partir de la rentrée.
Generali Climate Lab, l’entité dédiée aux questions climatiques de Generali, rajoutera de nouvelles cordes à son arc à partir de la rentrée. L’établissement, spécialiste de l’assurance professionnelle et de l’assurance des particuliers, souhaite effectivement élargir la portée des travaux menés par cette équipe, en les rendant accessibles au grand public.
Le directeur général de Generali Climate Lab, Jean-Louis Charluteau, justifie ce choix par l’urgence de la situation climatique en France et dans le reste du monde. Selon lui, les compagnies d’assurance ne devraient pas se contenter d’intervenir en aval, en indemnisant les victimes de sinistres climatiques. Elles ont aussi un rôle à jouer en amont, en sensibilisant le public et les assurés sur les coûts inhérents aux risques climatiques et à leurs conséquences sociales ou géopolitiques. Ces connaissances pourraient aider les assurés à s’adapter et réduire leur vulnérabilité vis-à-vis des dérèglements climatiques.
C’est dans cette optique que Generali Climate Lab ouvre ses analyses au grand public, à travers sa nouvelle page LinkedIn. Les renseignements partagés à travers ce canal, au-delà de leur aspect informationnel, attirent aussi l’opinion sur la réalité du risque climatique. La compagnie espère ainsi convaincre les entreprises et l’ensemble des assurés à adapter leurs comportements avant et pendant les épisodes de catastrophes pour réduire la sinistralité.
Outre le partage d’analyses sur LinkedIn, Generali Climate Lab prévoit d’autres nouveautés à la prochaine rentrée. On en saura plus dans les prochaines semaines. Ces rajouts pourraient s’inscrire dans la même lignée des services déjà proposés par l’entité depuis sa création. En octobre dernier, Generali s’est distingué de ses concurrents en envoyant à ses assurés des alertes en temps réel et personnalisées peu avant le passage de la tempête Alex.
Plus de 180 000 SMS ont été adressés directement au smartphone des assurés, qui ont pu prendre les précautions nécessaires et limiter ainsi les dommages potentiels. Generali Climate Lab a aussi aidé l’assureur à mieux cartographier les risques naturels sur l’ensemble du territoire national. Toute l’équipe, formée par des climatologues, géographes, hydrologues et actuaires, a contribué à cette analyse prédictive, avec le soutien précieux de data scientists. Ces collaborations sont cruciales dans la précision de l’analyste technique des contrats gérés par l’assureur et par ses distributeurs.
