Certaines structures entrepreneuriales pourront bénéficier des avantages d’un nouveau dispositif pour assurer la relance de leurs activités. Ce, en faisant allusion au Prêt Participatif Relance (PPR) dédié aux petites et moyennes entreprises (PME) ainsi qu’aux Entreprises de taille intermédiaires (ETI) affaiblies financièrement par les conséquences de la crise. Du moins, celles qui auront rempli les critères d’éligibilité.
Fortement sollicité depuis le début de la crise, le prêt professionnel n’a pas cessé de venir en aide aux entreprises en se manifestant sous différentes formes pour répondre à des besoins spécifiques si ce n’est que de prendre en exemple le cas du PGE destiné à renforcer la trésorerie de ces dernières.
Et une fois de plus, ce type d’emprunt revient à la rescousse pour soutenir les structures affaiblies financièrement en se fixant pour objectif de les aider dans la relance de leurs activités en s’incarnant cette fois à travers le Prêt Participatif Relance dédié aux PME et aux ETI.
À l’instar du PGE, le PPR fait partie des différents dispositifs mis en place par le gouvernement dans lequel il se porte garant à hauteur de 30%. Et puisqu’il s’agit de prêt participatif il serait utile de préciser que les fonds seront collectés auprès de différents acteurs dont :
Aussi, il faut souligner que le PPR sera disponible sous forme de prêt professionnel ou d’émission d’obligations de relance accessible auprès des établissements bancaires et d’assurances jusqu’au 30 juin de 2022 pour ainsi dire que les structures bénéficiaires auront encore une année pour en profiter.
En ce sens, il faut d’ailleurs noter qu’en dehors des établissements de crédit et des sociétés immobilières et de financement, cette mesure est réservée aux PME et aux ETI générant un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros à 1,5 milliard d’euros en 2019 et qui :
Comme son nom l’indique, le PPR est une aide financière pour assurer la relance des ETI et des PME éligibles pour ainsi dire qu’en aucun cas, elle ne doit pas être utilisée pour régler les dettes, mais plutôt pour financer :
Et la liste est longue, mais en répondant à ces exigences, les entreprises pourront espérer un montant pouvant aller jusqu’à :
Ce, dans la mesure où ces dernières n’ont pas souscrit au PGE. Dans le cas contraire, ce taux est revu à la baisse pour s’établir à :
Ainsi, la somme obtenue peut être conséquente pour les bénéficiaires qui devront retenir que le taux d’intérêt est fixé à 5% pour les ETI et à 4% pour les PME qui se doivent également de savoir qu’il s’agit d’un prêt à long terme étendu sur 8 ans permettant :