15,5 millions d’euros, c’est le montant que l’agtech ITK a pu collecter lors d’une levée de fonds pour le financement de son plan de développement pour les quatre prochaines années. Sur cette période, l’entreprise entend accélérer sa croissance à l’export et se diversifier dans l’assurance de précision. Plus de la moitié de cette somme provient de la Banque des territoires.
Outre les fonds versés par la Banque des territoires, qui s’élève à 8 millions d’euros, l’agtech a obtenu une ligne de crédit de 7,5 millions d’euros. Grâce à ces 15,5 millions, elle pourra financer son plan de développement sur les quatre prochaines années.
Elle ambitionne notamment de tripler ses effectifs pour atteindre 300 salariés sur l’ensemble de ses sites existants.
L’entreprise prévoit par ailleurs d'accélérer son expansion internationale en Asie, en Amérique latine et en Europe de l’Est. Précisément, l’agtech vise une augmentation de ses exportations pour que celles-ci atteignent les 90 % de part d’activité d’ici 2023.
Elle a d’ailleurs déjà commencé à s’implanter sur le marché chinois où elle est aujourd’hui au stade du « proof of concept », en particulier sur la filière élevage.
Une partie des fonds collectés servira en outre à financer la participation de l’agtech à un ambitieux projet régional, regroupant près d’une cinquantaine d’entreprises publiques et privées, qui promeut l’utilisation des technologies numériques dans l’agriculture.
Important Baptisé Occitanum, ce projet a pour objectif de faire de l’Occitanie un modèle de développement dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation.
Ce projet représente notamment un important levier pour améliorer le taux d’adoption des solutions proposées par l’agtech auprès des professionnels du secteur.
Spécialisé dans le conseil agricole depuis sa création, l’agtech prévoit aujourd’hui de diversifier ses activités. En effet, l’entreprise s’est associée avec un grand assureur pour mettre au point une offre d’assurance professionnelle de précision.
Il s’agit de contrats d’assurance et de réassurance couvrant les risques liés aux espèces végétales.
Important Concrètement, l'idée est de faire une distinction entre le poids de l’aléa climatique et des autres causes pouvant entraîner la baisse de rendement d’une exploitation agricole.
Ainsi, les assureurs auront la possibilité de couvrir les autres risques, et ne plus se limiter au danger environnemental.
