Tikehau rachète la plateforme de prêts aux PME Credit

Capture du site Tikehau

Les grands investisseurs affichent un intérêt croissant pour le crowdfunding. À l’image de la Banque Postale, qui a pris le contrôle de KissKissBankBank, Tikehau Capital vient de s’offrir la plateforme de prêts en ligne Credit pour douze millions d’euros. La société de gestion d’actifs possède désormais 95 % de la jeune pousse, avec son créateur et les salariés.

Changement d’échelle pour Credit

Incubée avant son rachat chez Truffle Capital, Credit s’adresse exclusivement aux PME.

Important En trois années d’activité, elle a permis à 217 entreprises d’emprunter un total de 13 millions d’euros.

Bien que ce montant soit minime par rapport à l’ensemble du marché du crédit professionnel, il permet au jeune acteur de se hisser à la deuxième place du classement des acteurs du prêt en ligne aux PME au premier trimestre.

Pour le spécialiste du crédit aux PME, l’opération est à la fois un moyen de passer à une plus grande échelle et de s’offrir la protection d’une puissance du monde de la finance.

Et pour avoir réussi à attirer une société qui gère 10 milliards d’euros d’actifs, Credit satisfait visiblement aux critères de crédibilité, de qualité des dossiers et de rigueur dans l’analyse crédit indispensable dans ce métier.

Enrichissement de la gamme de financement pour Tikehau

Par cette acquisition, Tikehau cherche à compléter son offre de financement aux entreprises. En effet, grâce à l’expertise en dettes privées qu’elle a développée ces dernières années, la société de gestion a des solutions à proposer à tous les types d’entreprises, des microentreprises aux ETI.

Important Elle leur offre ainsi une alternative efficace aux besoins que les banques ne couvrent pas ou plus.

Toutefois, diverses dispositions doivent être prises pour que Credit s’adapte au nouvel univers qu’il intègre. Une des priorités de Tikehau est de créer des fonds devant permettre la participation d’investisseurs institutionnels aux prêts aux très petites entreprises, qui représentent par définition des projets de moindre envergure.

Avec cette nouvelle classe d’actifs, la société de gestion devrait partiellement consommer une partie du milliard d’euros qu’elle a levés, mais dont elle n’a pas encore trouvé de produit de placement.

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