Le fonds de solidarité cèdera sa place au dispositif de prise en charge des coûts fixes dans une version plus étendue

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Le fonds de solidarité, il s’agit là de l’un des nombreux dispositifs d’aides mis en place par le gouvernement pour venir en aide aux entreprises affaiblies financièrement par les conséquences de la crise sanitaire. Une mesure qui a coûté 35 milliards d’euros à l’État et qui va bientôt disparaitre pour céder la place à la prise en charge des coûts fixes.

D’après Bruno Le Maire, les dispositifs d’aides mis en place depuis le début de la crise pour permettre aux entreprises de faire face à leur besoin de trésorerie dans les meilleures conditions ont coûté 240 milliards d’euros à l’État qui vient de confirmer son plan de dégressivité des aides.

Dans le cadre de cette stratégie, le ministre de l’Économie a d’ailleurs fait savoir que la fin du « quoi qu’il en coûte » est amorcée et entrainera la disparition prochaine du fonds de solidarité. Une sortie qui sera accompagnée par l’entrée en scène de la nouvelle version de la mesure de prise en charge des coûts fixes selon ce membre gouvernemental pensant à d’autres plans d’aide dédiés aux secteurs les plus touchés.

La prise en charge des coûts fixes prend la relève

D’après le ministre de l’Économie, le fonds de solidarité qui, jusqu’ici, a coûté 35 milliards d’euros à l’État devrait prendre fin à la date du 30 septembre 2021, sauf pour les territoires d’outre-mer où les mesures de restrictions d’activité sont encore d’actualité.

Inutile ainsi de préciser que ce délai approche à pas de géant pour les concernés qui peuvent cependant garder le sourire selon Bruno Le Maire soulignant que :

Ce ne sera pas un couperet.

Bruno Le Maire

Non pas sans raison puisque le ministre a fait savoir qu’un autre dispositif prendra le relai en faisant allusion à la prise en charge des coûts fixes qui, rappelons-le, ne concernait que les sociétés enregistrant à leur actif plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires par an. Tout cela pour dire qu’il s’agit d’une version plus étendue et qui est désormais accessible à toutes les structures impactées par la crise et répondant à une seule condition :

Réaliser au moins 15% de son chiffre d’affaires pour éviter les effets d’aubaine d’entreprises qui seraient tentées de fermer pour en bénéficier.

Dans les détails, cette aide sera calculée en fonction du revenu de l’entreprise par rapport à ses charges fixes selon ce membre du gouvernement précisant que :

L’État prendra en charge 90 % de cette différence pour les entreprises de moins de 50 salariés, et 70 % de ce montant pour celles qui comptent plus de 50 salariés.

Des dispositifs spécifiques s’ajouteront à la liste

Comme susmentionnée, la prise en charge des coûts fixés dans sa nouvelle mouture concernera les secteurs les plus impactés en pensant à ceux de la catégorie S1 et S1 bis comme les restaurants, les cinémas ou les salles de spectacles ainsi que les activités qui en sont rattachées directement ou indirectement.

Mais il ne s’agit là que d’un début selon Bruno Le Maire ajoutant que des actions sont menées pour la mise en place de nouveaux dispositifs dédiés en faisant savoir que :

Le gouvernement va plancher sur des plans d’actions spécifiques pour trois secteurs particulièrement sinistrés par la crise sanitaire, les agences de voyages, l’événementiel, et la montagne, qui ont besoin de visibilité.

Bruno Le Maire

Ce qui explique le choix du ministre de réunir les représentants des secteurs concernés en se fixant pour objectif de :

Travailler sur la refonte du système d’aides financières qui a épaulé les entreprises tout au long de la crise.

Bruno Le Maire

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