Après une période d’accalmie, les défaillances d’entreprise promettent d’être plus violentes que jamais dans les mois à venir

 un homme regarde sur un ordinateur un graphique

Après une période d’accalmie, les défaillances d’entreprise promettent d’être plus violentes que jamais dans les mois à venir. C’est du moins, l’avis de certains analystes évoquant une remontée en force du nombre de structures en proie à la faillite en prenant en compte des différents éléments permettant de penser à un aboutissement aussi inquiétant pour tous.

Avec la crise sanitaire et ses conséquences sur la santé financière et économique de plusieurs milliers de structures entrepreneuriales, nombreux sont les analystes à penser que 2020 serait l’une des saisons à enregistrer le plus grand nombre de faillites d’entreprises.

Mais il faut croire qu’ils se sont fourvoyés étant donné que contrairement à ce qu’ils pouvaient s’y attendre, la tendance était à la baisse pour différentes raisons. Une partie remise selon d’autres observateurs pensant que le début des hostilités pourrait survenir cette année et ne manquerait pas de s’étendre jusqu’en 2022 en s’acharnant essentiellement sur les secteurs les plus touchés à l’instar de l’aérien, du tourisme ou de la restauration.

Les entreprises ont fait preuve d’une résilience particulière, mais…

Pertes de revenus et baisse de chiffre d’affaires, ce sont là les conséquences directes de la crise sanitaire du coronavirus sur les entreprises qu’importe le pays où sa présence est détectée en notant que la France n’a pas échappé à cette règle.

Tout cela pour dire que les sociétés opérant sur le territoire avaient à faire face à une situation des plus inquiétantes incitant certains observateurs à penser à l’émergence d’une vague de faillite. Mais il suffit de porter un regard sur une note de Banque de France pour se convaincre que, malgré ce contexte difficile, les entreprises ont fait preuve d’une résilience particulière. Ce, étant donné que par rapport en 2019, la banque centrale a enregistré une baisse significative de 30% en 2020.

Un aboutissement indiquant d’ailleurs que même les structures les plus endettées avant la crise et celles dont le modèle économique n’est pas viable sont parvenues à survivre en répondant à leur besoin de trésorerie dans les meilleures conditions.

Et si ces dernières y sont parvenues, c’est essentiellement, grâce aux dispositifs d’aides mis en place par le gouvernement en faisant allusion :

  • Au PGE profitant à 600 000 entreprises pour un budget total de 127 milliards d’euros ;
  • Au fonds de solidarité ;
  • À la prise en charge du chômage partiel ;
  • Au report des charges sociales et fiscales.

… Peut-être plus pour longtemps

Il va sans dire qu’en affichant un recul de 30%, les entreprises tricolores ont fait preuve d’une certaine résistance en 2020 face à la crise. Mais en prenant compte du fait que cette performance a été principalement portée par les aides du gouvernement, les observateurs sont tentés de croire que leur résilience aura bientôt fait de s’estomper avec la disparition de ces mesures de soutien, mais aussi par le fait que la crise tend à persister en retardant leur relance.

Dans ces contextes, ces experts estiment qu’une véritable hécatombe se profile pour ces dernières désormais plus exposées que jamais, malgré la décision de l’exécutif à prolonger la portée de certains de ses dispositifs d’aides.

Et les prévisions sont loin d’être encourageantes si ce n’est que de prendre en exemple :

  • Les 200 000 destructions d’emploi attendues en 2021 selon l’OFCE ;
  • Les 50 000 et les 60 000 défaillances d’entreprise respectivement pour 2021 et 2022 selon Euler Hermès.

Concernant ce dernier point, il serait ainsi utile de préciser que, si elle venait à survenir, la faillite en cascade attendue cette année sera de 50% plus élevée que celle enregistrée en 2019.

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