Des mesures d’urgence ont été adoptées pour soutenir le secteur de l’agriculture fortement impacté par la récente vague de gel

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En tête de liste des secteurs les plus touchés par la catastrophe naturelle secouant une large partie de la France, l’agriculture a suscité une attention particulière auprès de l’exécutif. Pour le dire, il suffit de porter un regard sur les mesures d’urgence mises en place en sa faveur pour l’aider à surmonter cette épreuve inédite.

En France, l’on s’accorde à dire que le gel qui a frappé le pays du nord au sud est l’une des pires catastrophes naturelles jamais enregistrées depuis des décennies que même celles répertoriées en 2003, en 1997 ou en 1991 ne sont pas à la hauteur face à son ampleur.

Le pire, c’est qu’en s’ajoutant aux conséquences de la crise sanitaire, cette situation inédite a bien fait d’impacter lourdement le secteur agricole essuyant des pertes colossales. Les raisons expliquant le choix du gouvernement à lui accorder une enveloppe de un milliard d’euros répartis à travers différentes mesures qui seront déployées dans les plus brefs délais.

À situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles

L’État doit être à la hauteur de cette catastrophe. À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

C’est de cette manière que Jean Castex a exprimé la volonté du gouvernement à venir en aide au secteur de l’agriculture face aux conséquences de la vague de gel secouant la France il y a de cela quelque semaines. Dans ce sens, le Premier ministre a fait part de la décision de l’exécutif à accorder un budget spécifique dédié aux acteurs concernés en déclarant que :

Nous avons besoin d’une agriculture forte, c’est une question de souveraineté, de compétitivité. On va vous aider à vous relever.

Ce, en ajoutant que :

Je suis venu annoncer un effort significatif de l’État à hauteur d’un milliard d’euros, car la situation le justifie. Ces mesures d’urgence seront rapidement déployées.

Dans les détails le ministère de l’Agriculture a fait savoir qu’une partie de cette enveloppe servira à indemniser les pertes réelles liées à cette catastrophe et qu’une autre viendra s’ajouter aux aides existantes. À savoir :

  • Report et exonération de charges sociales ;
  • Dégrèvements de taxes foncières sur le non bâti (TFNB) ;
  • Dispositifs existants en matière d’activité partielle.

Soit, autant de mesures qui devront permettre aux professionnels concernés de compenser les pertes et de répondre à leur besoin de trésorerie dans les meilleures conditions pour inciter Christine Lambert, présidente du syndicat agricole FNSEA à dire que :

Ce sont de bonnes annonces, avec des mesures pour aider la trésorerie, un fonds exceptionnel pour indemniser notre « fermeture climatique » similaire à la fermeture sanitaire des restaurants due au Covid-19.

Christine Lambert

Certaines mesures déployées plus tôt que d’autres

Selon le ministère de l’Agriculture, les aides susmentionnées ne prendront effet que dans les mois à venir étant donné que l’ampleur de l’indemnisation sera calculée en fonction des pertes réelles déclarées par les producteurs. En entendant, ces derniers pourront compter sur certains dispositifs qui seront déployés plus tôt que d’autres. À commencer par le régime des calamités agricoles dont le niveau d’indemnisation a été relevé à 40% contre 35% en notant qu’une mesure similaire sera mise en place pour ceux qui ne profitent pas de cette couverture. L’on pourrait également parler du soutien financier dédié à ces agriculteurs ainsi qu’aux entreprises en lien avec leurs activités qui, selon le premier ministre :

Est une aide forfaitaire basée sur la perte de chiffre d’affaires mensuel accordée sur le modèle du fonds de solidarité mis en place pour la crise sanitaire.
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