Des mesures ont été adoptées pour alléger le poids des remboursements du PGE auprès des entreprises

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Pour les entreprises tricolores, le Prêt Garanti par l’État (PGE) a été d’un grand secours, alors qu’elles se trouvaient en mauvaise posture à cause de la crise sanitaire mettant à l’arrêt ou au ralenti leurs activités. Seulement, tout indique que d’ici quelques mois, cette bouée de sauvetage pourrait également à l’origine de leur perte pour inciter le gouvernement à adopter de nouvelles mesures pour éviter le pire.

En procédant au lancement du PGE, les pouvoirs publics se sont fixés pour objectifs d’apporter un soutien financier aux entreprises affaiblies par les conséquences de l’épidémie du covid-19. D’ailleurs, l’on pourrait dire qu’elles sont bien nombreuses à profiter des avantages de ce crédit professionnel si l’on tient compte du fait que quelque 570 000 structures entrepreneuriales majoritairement (95 %) composées de TPME y ont accédé.

Ce qui est d’ailleurs une excellente nouvelle pour ces dernières, sauf que ce ne sera que de courte durée puisqu’elles devront bientôt penser au remboursement qui pourrait à nouveau leur poser problème notamment dans l’optique où les activités continuent de tourner au ralenti.

Une raison suffisante pour inciter l’exécutif à mettre sur pied un nouveau mécanisme qui devrait les aider à alléger le poids de leur dette.

Une nouvelle menace se profile pour les entreprises

Comme susmentionné, le PGE a permis à de nombreuses entreprises de maintenir la tête hors de l’eau face aux conséquences de la crise. Du moins, d’une façon temporaire puisque d’ici quelques mois, ces dernières se doivent de faire face à un nouveau défi, le remboursement des crédits. Ce qui, selon certains analystes, ne semble pas évident pour la majorité des emprunteurs pour deux raisons principales :

  • La somme obtenue a été essentiellement utilisée pour répondre à leur besoin de trésorerie ;
  • Les activités peinent à retrouver leur dynamisme d’avant-crise.

En ce qui concerne ce deuxième point, il faut d’ailleurs préciser que la situation concerne des secteurs phares comme le tourisme, l’aéronautique, la restauration ou le commerce de proximité incitant d’ailleurs les observateurs à craindre le pire en faisant valoir que :

On risque d'assister à des faillites, mais aussi à des fusions entre acteurs dans les prochains mois.

Des mesures ont été prises pour éviter le pire

Pour les entreprises, le pire des scénarios serait de faire face à la faillite, une fois accélérée par le poids de leurs dettes et le ralentissement de leurs activités même si dans l’extrême, le remboursement de leurs prêts peut être pris en charge par l’État.

Ce qui est d’ailleurs loin d’être réjouissant pour ces dernières, mais également pour la croissance économique du pays étant donné que ce sont là les piliers majeurs de l’économie française.

Pour éviter le pire, le gouvernement a ainsi pris les devants en adoptant de nouvelles mesures qui devraient apporter un peu d’air frais au portefeuille des structures emprunteuses une fois le moment venu. Ce, en misant sur les taux avec lesquels le PGE devrait être remboursé. Ainsi, les concernées devraient savoir que le taux sera :

  • De 0,25 % dans l’optique où le remboursement est effectué dès la première année ;
  • Entre 1 et 2,5 % en fonction de la date du remboursement.

Concernant cette dernière ligne, l’on pourrait prendre en exemple que pour un montant d’emprunt de 180 000 euros, il faudra s’attendre à un taux de 1,5 % en 2022 contre 2,5 % si l’emprunteur décide de venir à bout du délai autorisé. Ce qui pourrait lui coûter assez cher puisque jusqu’en 2026, il aura à débourser annuellement 38 200 euros, dont 2 200 euros d’intérêts et 36 000 euros de capital.

Une autre façon de dire que pour les entreprises, le plus prudent serait de régler les arriérées le plus tôt possible.

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