Les entreprises au Sénégal subissent de plein fouet l’impact de la crise sanitaire

finances pour le Senegal

Comme partout dans le monde, les répercussions économiques de la crise sanitaire se font lourdement sentir au Sénégal. Une étude menée par l’ADPME auprès de 830 entreprises sénégalaises a montré que 90 % des PME sont malmenées par cette crise et s’attendent à ce que l’État mette en place des mesures de soutien leur permettant de relancer leurs activités.

Ces dernières souhaitent ainsi que le gouvernement sénégalais lance des dispositifs visant à faciliter l’accès au financement. Les remises et le report des taxes et impôts de même que l’échelonnement des factures d’eau et d’électricité font également partie des mesures espérées par ces acteurs économiques.

La majorité des entreprises peinent à rembourser leurs dettes

Important41 % des entreprises ayant répondu à cette enquête affirment détenir des crédits en cours, et la plupart d’entre elles (94 %) ne disposent pas des moyens leur permettant de rembourser leurs prêts.

Elles s’attendent ainsi à ce que les mesures de soutien soient axées sur le financement du besoin en fonds de roulement. En parallèle, L’État devrait également favoriser le financement des investissements.

D’autre part, 74 % des PME sénégalaises déclarent ne pas être au courant des dispositifs de soutien décidés conjointement par les dirigeants du pays, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest et les établissements bancaires.

La majorité des répondants (94 %) veulent ainsi bénéficier d’un accompagnement visant à faciliter l’accès à ces aides. Ils souhaitent en outre qu’un programme d’assistance technique soit lancé. Idéalement, ceci inclurait l’accès aux informations de veille (30 %) et aux outils de digitalisation (25 %).

Près de la moitié des entreprises ont stoppé leurs activités à cause de la crise

L’application des mesures sécuritaires sanitaires (fermeture des frontières, restriction des déplacements à l’intérieur du pays, interdiction des regroupements de plus de 10 personnes) a obligé 44 % des entreprises à stopper provisoirement leurs activités.

ImportantPlus d’un tiers (35 %) ont été contraintes de licencier ou mettre une partie de leurs salariés au chômage partiel.

Il faut dire que les dirigeants d’entreprise n’ont pas caché leur pessimisme : 75 % ne croient pas à une reprise rapide de leurs activités dans les prochains mois.

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