L'outil d'affacturage inversé qui gagne à être connu

gestion des factures en entreprise

Dans le cadre de la loi Pacte, le gouvernement français souhaite donner davantage de visibilité à l’affacturage inversé, un mode de financement pouvant grandement simplifier la vie des TPE et PME, mais qui reste encore trop peu connu. Les défauts de paiement constituent l’une des principales causes de la faillite des petites entreprises et cet outil est une solution intéressante pour remédier à ce problème.

Moins coûteux que l’affacturage classique pour le fournisseur

Pour avoir un aperçu de ce que peut apporter l’affacturage inversé aux TPE et PME, il faut comprendre son fonctionnement et ce qui le différencie de l’affacturage classique.

Pour rappel, l’affacturage consiste pour un fournisseur à céder ses créances à un établissement financier appelé factor. Ce dernier rembourse donc les factures et perçoit en contrepartie une commission.

Pour l’entreprise débitrice (client), rien ne change, mis à part le fait qu’elle règlera ses dettes directement auprès du factor.

Important L’affacturage inversé repose sur le même principe, à une différence près : c’est l’entreprise débitrice qui fait appel au factor pour payer ses dettes à sa place. Dans ce cas, la moitié de la commission sera à sa charge.

L’opération peut donc s’avérer plus coûteuse pour l’entreprise cliente, mais en prenant cette initiative, elle renforce la relation de confiance avec ses fournisseurs.

Promouvoir cette solution à travers les opérations publiques

Alors qu’il est couramment utilisé dans d’autres pays d’Europe, en particulier en Espagne, l’affacturage inversé est encore trop peu connu par les chefs d’entreprises français.

Le gouvernement français s’est donc donné pour mission de démocratiser cet outil, ce dernier ayant déjà fait ses preuves quant à son efficacité.

Convaincu que l’affacturage inversé résoudra une grande partie des problèmes de défauts de paiement, le gouvernement compte sur les entreprises publiques pour montrer l’exemple et inciter leurs homologues du secteur privé à leur emboîter le pas.

D’autre part, en banalisant cet outil, l’État se fixe également comme objectif d’accélérer la dématérialisation des factures fournisseurs, aussi bien pour les acteurs publics que privés.

À l’image de l’argent liquide, l’usage de la facture « physique » tend à disparaître progressivement afin d’augmenter toujours plus la vitesse des transactions.

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