Léger coup de mou pour le secteur de l’artisanat du bâtiment

Un travailleur dans le bâtiment

L’activité de l’artisanat du bâtiment démarre lentement pour cette année. Selon le président du Capeb, l’évolution s’est limitée à 2 % dans l’ensemble pour les trois premiers mois. Bien que le secteur n’enregistre pas de hausses significatives, aucune régression n’a été constatée depuis plus de 4 ans. Néanmoins, le nombre de projets dans le neuf s’est contracté.

Les petites entreprises du bâtiment souffrent des retards de paiement

En plus du contexte socio-économique tendu qui ralentit l’activité des artisans et des PME opérant dans le secteur du bâtiment, ces derniers doivent aussi faire face aux besoins en trésorerie.

Important En effet, les retards de paiement mettent en péril l’activité de ces professionnels étant donné que les délais de règlement peuvent aller jusqu’à 10 semaines.

Ils appellent ainsi l’Administration à renforcer les mesures visant à traquer les délais cachés.

Parmi les propositions déjà émises, l’élargissement de la LME (loi de la modernisation de l’économie) aux clients particuliers n’a pas encore été pris en compte jusqu’à maintenant.

Toutefois, l’encadrement des délais de paiement constitue déjà une solution pouvant résoudre les difficultés financières des membres du Capeb.

Ils demandent également aux autorités de

« Faciliter les démarches pour l’obtention des aides publiques et de mettre en place une loi autorisant le versement direct des prêts travaux contractés par les particuliers aux entreprises créancières ».

Les carnets de commandes moins garnis

Avec un recul de 19 jours en comparaison de la forte croissance potentielle observée en été 2017 (94 jours), les carnets des commandes des artisans et des petites entreprises du bâtiment sont bien moins garnis.

Important Ils anticipent néanmoins une progression de 0,5 % en misant sur l’activité d’entretien et d’amélioration.

Le président du Capeb appréhende par ailleurs la modification ou la suppression de certaines subventions, comme le CITE ou la TVA à 10 %.

Quoi qu’il en soit, les offres d’emploi dans le bâtiment affluent et les salaires n’ont pas été revus à la baisse vu que le secteur exige une main-d’œuvre bien formée et qualifiée.

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