Les factors Français peuvent se vanter du succès de leur activité

MONNAIE EURO

En France, le système de financement rattaché à des créances clients a le vent en poupe que rien ne peut empêcher sa croissance ces dix dernières années. Le marché se porte tellement bien que les factors Français peuvent se vanter du succès de leur activité dont la prouesse dépasse désormais les autres mécanismes d’emprunts à court terme.

La notoriété de ce nouveau marché de financement consistant à endosser la créance des clients n’est plus à prouver sur l’ensemble du territoire français si l’on tient compte de ses évolutions enregistrées ces dix dernières années.

Et d’après les professionnels du domaine, cette activité a encore de belles perspectives devant elle en soutenant qu’elle dispose encore de nombreux atouts pour y parvenir en faisant allusion à l’éventuelle entrée en scène de toute une gamme de nouveaux clients.

Aussi, force est de constater que le système est désormais dominé par les factors bancaires si auparavant, son sort reposait principalement entre les mains des Fintech.

Une décennie de succès et un avenir radieux

Dans l’Hexagone, l’affacturage, ce système de financement rattaché à des créances clients connait une évolution positive depuis près d’une décennie en affichant une croissance annuelle non négligeable de 8 à 12% durant cette période.

Et avec un accroissement de 10,2% enregistré en 2018 pour un montant total de 32,9 milliards d’euros, le concept a supplanté pour la seconde fois, le découvert bancaire (31,6 milliards d’euros). Ce serait également le cas pour les autres services d’emprunts à court terme tels que l’escompte ou le Dailly. À un expert de ce mécanisme d’expliquer cet essor :

« L’affacturage a tant de succès parce que sa tarification est aujourd’hui très compétitive ».

Ce qui permet au marché français de détenir la deuxième place mondiale après la Chine. Et d’après les acteurs concernés, la France a encore une marge de progression non négligeable dans ce domaine.

En effet, elle peut encore compter sur différents leviers notamment grâce à l’entrée en scène de nouveaux clients tels que les IFRS, les TPEPME et les ETI françaises, y compris sous LBO. Après tout, elle peut encore s’appuyer sur les 700 milliards d’euros que représente le prêt interentreprises si actuellement, elle n’a conquis que 33 milliards.

Les factors bancaires ont repris le dessus

Le temps est révolu où l’affacturage était dominé par les Fintech spécialisées qui avaient clairement l’avantage, grâce à des formules relativement souples et à des interfaces très attractives. Mais faute de ressources financières suffisantes, leur capacité de développement face à l’évolution incessante du système est quelque peu limitée.

D’ailleurs, tout semble indiquer que ces dernières ne sont plus suffisamment équipées pour prévenir d’éventuelles fraudes.

Résultats, les factors bancaires ont repris le dessus pour devenir les principaux acteurs du marché et d’en garantir l’importante croissance ces dernières années.

Ces sociétés historiques disposent en effet des capacités d’investissement nécessaires pour mettre à l’œuvre des technologies de pointe et des systèmes ultras sophistiqués permettant à la clientèle de profiter d’une expérience digitalisée très fluide et sécurisée. À un expert d’ajouter :

« Disposant d’outils technologiques beaucoup plus performants, notamment en matière de digitalisation, les sociétés d’affacturage peuvent offrir un coût d’utilisation plus faible à leurs clients ».
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